Mardi, l’OM s’est fait éliminer (2-1, t.a.b 3-5) par les Grecs du Panathinaïkos au match retour du troisième tour préliminaire de Ligue des champions de l’UEFA. Une défaite qui passe mal chez le président de l’OM, Pablo Longoria, et l’entraîneur espagnol du club, Marcelino. Ces derniers jugent les décisions de l’Anglais.
Le gros coup de gueule de Marcelino
Battus au match aller, les Marseillais ont renversé la tendance avec une prestation XXL de Pierre-Emerick Aubameyang et Ismaïla Sarr. Ce dernier étant malade et incertain avant le coup d’envoi. Mais la joie n’aura pas duré longtemps pour les Phocéens, puisqu’elle a été écourtée par un pénalty sifflé contre l’OM (90+9e) alors que le club français menait 2-0 au score et se voyait déjà au tour suivant de la compétition.
« Pour moi c’est très facile d’analyser la partie. Ce qui est difficile à analyser, c’est le résultat. Il y avait surtout une équipe sur le terrain durant ce match. On a eu beaucoup d’occasions, et dans les mêmes conditions, on gagnerait la plupart des matchs avec plusieurs buts d’écart… On aurait dû marquer davantage, c’est ce que doit faire une équipe quand elle est supérieure à l’autre comme aujourd’hui. Pour moi ce qui est inexplicable, c’est la dernière action, un simple choc entre deux joueurs, et une minute après un penalty qui est sifflé, pour moi ça n’a pas de logique. Mais j’espère que dans les matchs à venir, on continuera à jouer comme aujourd’hui, ça voudra dire qu’on est sur le droit chemin », a déclaré l’entraîneur de l’OM à la fin du match.
Le technicien espagnol n’a pas caché sa déception à l’issue de cette rencontre. Puisque l’un des objectifs pour lesquels il a signé à l’OM serait de qualifier le club pour la phase de groupes de Ligue des champions. Toutefois, Marcelino reste optimiste pour le futur à la tête de l’équipe phocéenne. « C’est une déception bien évidemment, on était déterminés à passer, on sait que c’était un énorme objectif à mon arrivée. C’est le football. A nous de travailler dur pour avoir les supporters derrière nous. Ça ne fait qu’un mois de travail… On doit se concentrer sur la récupération et continuer à jouer comme aujourd’hui », a-t-il poursuivi.
Longoria déplore des décisions arbitrales « un peu limite »
En dehors de l’entraîneur, Pablo Longoria, président de l’OM, retient lui une autre action quelques instants plus tôt. Après une percée dans la surface grecque, Mattéo Guendouzi s’est brusquement fait projeter au sol par une charge de Daniel Mancini (90e+3). L’arbitre anglais, Michael Oliver, n’a pas désigné le point de penalty. Un fait qui aurait pu changer le visage du match en faveur de Marseille, si l’arbitre avait jugé d’être clément sur l’action, selon Longoria.
« On a subi des décisions un peu limite, qu’on ne partage pas. Je ne sais pas si vous avez vu le penalty de Mattéo… Mais on ne va pas entrer là-dedans », a déclaré Pablo Longoria.
Avec la réduction du score par les Grecs, les deux équipes comptent deux buts chacune sur l’ensemble des deux matchs. Ce qui a conduit à la séance fatidique des tirs au but, qui a tourné en faveur de Panathinaïkos, qui l’emporte 3-5.
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