Il ne fallait pas froisser le GOAT. Très critiqué depuis quelques jours pour son voyage au Portugal au moment même où son équipe se faisait laminer par Manchester City dans le derby, Cristiano Ronaldo a apporté ce samedi la meilleure des réponses à ses détracteurs. De retour dans le onze des Red Devils, le génie lusitanien a claqué un triplé. Trois buts qui permettent à sa formation de prendre le dessus sur Tottenham (3-2) dans un duel important pour la qualification en Ligue des Champions.
Cristiano Ronaldo, comme à ses plus belles heures
Quand CR7 se décide à livrer son meilleur visage, il y a peu d’adversaires qui lui résistent. Et les Spurs l’ont appris à leurs dépens ce samedi. Les hommes de Conte ont eu beau réagir et revenir au score à deux reprises, ils ont quand même fini par céder face aux coups de boutoir répétitifs de leur bourreau du jour.
Le quintuple Ballon d’Or a commencé son festival à la 12e minutes. D’une frappe puissante de 25 mètres, il a nettoyé la lucarne opposée. Une façon de marquer son réveil. Harry Kane a ensuite égalisé (35e), mais CR7 a encore fait mouche juste avant la pause (38e). Cette fois, c’est en concluant de près une passe latérale de Jadon Sancho.
Getty ImagesLe début de la seconde période a vu Tottenham se rebiffer. Son Heung-Min a raté l’égalisation à la 61e, et puis Harry Maguire a donné un coup de pouce aux locaux en scorant contre son camp (72e). L’équipe mancunienne a été touchée mentalement par cette deuxième égalisation, mais pas Ronaldo.
Lloris avait retardé l’inéluctable
L’ancien merengue a sollicité Hugo Lloris sur deux frappes à ras de terre (67e et 77e) et le Français a pu les détourner. Mais, sur la troisième opportunité, signée de la tête à la suite d’un corner (81e), le champion du monde tricolore n’a rien pu faire. Le coup de casque du numéro 7 mancunien était parfait.
Pour la 59e fois de sa carrière, et la première depuis qu’il est revenu à MU, Ronaldo signait un triplé. Et celui-ci aura à coup sûr une saveur particulière. Car il a été décisif et aussi parce qu’il intervenait au sortir d’une semaine qui a vu l’ancien merengue se faire massacrer comme jamais dans les médias. C’est ce qu’on appelle la réponse d’un champion. Un "jeune" champion de 37 ans, toujours avide de victoires et de sensations fortes.




