Au final, la rencontre entre Villarreal et l'Atlético Madrid ne sera pas délocalisée au Hard Rock Stadium de Miami. Selon la Cadena Ser, le tribunal s'est placé du côté de la fédération espagnole (RFEF), présidée par Luis Rubiales, en ne permettant pas que le match se joue aux États-Unis.
Après avoir présenté une mesure de précaution pour permettre au match de se tenir enfin dans l'une des plus grandes puissances du monde, le magistrat Moisés Guillamón Ruiz, président du Tribunal de Commerce, a rejeté la demande de la ligue et donne la raison à la RFEF.
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Bien que ce soit l'organisme présidé par Javier Tebas qui organise le championnat national, la Fédération est pour sa part l'institution à laquelle appartient la compétition, et elle doit donc donner la permission pour que ce match soit organisé dans la ville nord-américaine, ce qui n'a pas été le cas.
Selon les statuts, l'organisateur de la rencontre aurait dû être Villarreal, puisque c'est l'équipe qui aurait été considérée à domicile à Miami. Toutefois, la société avec laquelle la Liga a conclu un accord pour organiser des matches aux États-Unis (un par saison selon l'accord), Relevent, serait responsable de la gestion de l'événement.
"La Ligue respecte cette décision, qui ne préjuge pas du fond de l'affaire, qui sera définitivement réglée en février 2020. L'organisation d'un match officiel à l'étranger fait partie d'une stratégie de croissance à l'international de long terme", a pour sa part réagi la ligue dans un communiqué.
"Nous espérons qu'à partir de février, la Liga sera en mesure d'organiser un match officiel au-delà des frontières espagnoles." C'est la deuxième fois que la délocalisation d'une rencontre du championnat espagnol est refusée après Gérone-Barça, la saison dernière.




