L'aventure de Christophe Galtier au PSG ne devrait donc duré qu'un an. Arrivé à l'été en provenance de l'OGC Nice, l'entraîneur français disputera vraisemblablement sa dernière rencontre à Paris lors de la réception de Clermont, ce samedi soir lors de la 38ème et dernière journée de Ligue 1. Son départ est dans l'air depuis quelques semaines même si la direction du club n'a pas encore informé l'intéressé de son envie de se séparer de lui même si le journal L'Equipe affirme que son départ est acté.
Alors que peu de doutes subsistent sur la suite, on affirme en interne qu'aucune décision n'a été actée et que rien ne sera fait avant l'ultime rencontre de L1 face aux Auvergnats. La recherche de son successeur, le 8ème déjà sous l'ère QSI, devrait s'accélérer dans les prochains jours après avoir été entamée il y a plusieurs semaines déjà. Preuve supplémentaire du caractère imminent de la séparation à venir.
Ces derniers jours, il a cru en son maintien
Successeur de Mauricio Pochettino à la tête du club, Christophe Galtier ne sera pas parvenu à faire mieux que son prédécesseur. L'ancien entraîneur lillois ajoute toutefois un deuxième titre de champion de France dans son armoire à trophées, le seul sacre parisien cette saison, mais le 11ème de son histoire en championnat, record national.
Pourtant, l'ancien Niçois gardait ces dernières semaines un espoir de se maintenir alors qu'il se pensait condamné dans la foulée de la double confrontation face au Bayer Munich en Ligue des champions. Une option qui avait même des partisans en interne. Il avait pour lui d'avoir rempli l'objectif principal du club (gagner le onzième titre de champion) et d'avoir su assumer dans la tempête, alors qu'il n'était pas le seul fautif de la seconde partie de saison du PSG.
Interrogé jeudi en conférence de presse, Christophe Galtier quant à la question de son avenir, lui qui a toujours prétendu avoir démontré qu'il méritait de rester une saison supplémentaire. Il avait, à cette occasion, évoqué pour la première fois son pire souvenir sur le banc parisien : « La double confrontation contre le Bayern. Après, il y a eu des matchs où on a été très bons. Mais je n'ai pas de match référence, le mieux c'est d'avoir été champion de France en ayant été leader de la première à la dernière journée. » Une maigre consolation qui n'a pas suffi aux dirigeants.