Le PSG, ainsi que l’OM et l’AS Monaco, viennent d’écoper de sanctions de la part du Fair-Play Financier de l’UEFA pour ne pas avoir respecté les règles en vigueur. Il en est de même pour cinq autre clubs européens, dont la Juventus.
La sanction la plus lourde pour le PSG
Le tort qu’ont eu ces clubs c’est d’avoir dépassé le déficit autorisé de 30 millions sur trois exercices comptables. Et l'analyse couvrait les exercices 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022, tout en sachant que « les années 2020 et 2021 étaient soumis aux mesures d'urgence Covid visant à neutraliser l'impact négatif de la pandémie ».
C’est Paris qui a subi la réprimande la plus lourde puisqu’il doit payer 10M€ comme amende, plus 55M€ avec sursis. L'OM et Monaco écopent de la pénalité financière la plus faible. Elle est de 2 millions d'euros chacun, dont 1,7 million avec sursis, soit 300 000 euros chacun payables immédiatement.
Ce n’est pas la première fois que le PSG se fait taper sur les doigts par les garants de l’équilibre économique en Europe. Ça a déjà été le cas au tout début de l’ère QSI.
Les mauvais élèves ont trois ans pour corriger le tir
Alors qu’on a souvent spéculé sur les liens étroits qui existent entre Aleksander Ceferin, le président, et Nasser Al-Khelaifi, le patron du PSG, cette sentence démontre que l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de la Confédération européenne se montre impartiale avec l’ensemble de ses adhérents.
Les mauvais élèves ont trois ans pour se mettre en conformité sur le plan financier, sous peine de subir des sanctions encore plus importantes et qui peuvent aller jusqu’à une expulsion de Coupe d’Europe.


