L’Algérie ne remportera pas une deuxième CAN consécutive. Non, elle ne franchira pas même le premier tour du tournoi dont elle était la tenante. Ce jeudi, et alors qu’elle devait absolument l’emporter pour espérer continuer dans la compétition, la sélection de Djamel Belmadi a essuyé un nouvel accroc. Elle a été laminée par la Cote d’Ivoire (3-1).
Quand rien ne va…
Comme lors des précédents matches, les Fennecs ont fait montre d’une grande impuissance. Et, comme un symbole de cette panne sèche, ils ont trouvé le moyen de louper un pénalty. A l’heure du jeu, et alors que les siens étaient menés 0-3, Riyad Mahrez a envoyé un pénalty sur le poteau. Quand rien ne va.
Pourtant, l’entame de match des Verts a été encourageante, mais une fois dos au mur après l’ouverture du score adverse signée Franck Kessié (22e) ils se sont totalement liquéfiés. Comme si ils étaient manques de ressorts. La force mentale qui avait la force de cette équipe en 2019 avait totalement disparue.
A 0-1, l’exploit était encore possible, mais pour cela il fallait se rebiffer au lieu de s’enfoncer. Or, juste avant la pause, une erreur de marquage sur un coup franc a été fatale aux Fennecs. Sangaré a doublé la mise en plaçant une tête imparable au second poteau.
Les Fennecs ont échappé au zéro pointé
Le quart d’heure de pause aurait pu faire du bien aux Algériens. Il n’en a rien été. Le naufrage s’est prolongé après le break, avec un troisième but encaissé de la part de Nicolas Pépé (54e). Le coup de grâce dont ils ne pouvaient se remettre. Dès lors, le seul objectif était de sauver l’honneur. Cette tâche au moins a été accomplie. A la 73e, le rentrant Sofiane Bendebka a limité la casse grâce à un coup de casque rageur.
Avec ce but, l’Algérie est au moins parvenue à éviter le fiasco français de 2002 en échappant au zéro pointé. Il n’empêche cette campagne de la CAN ressemble à une grande débâcle. L’une des plus humiliantes qu’a connues cette sélection avec celles de 1992 et 1998.