Championne olympique il y a quatre ans à Rio, la Seleçao fera tout pour conserver son titre cette année à Tokyo. Et elle l’a démontré à l’occasion de sa première sortie dans cette compétition en prenant le dessus sur l’Allemagne (4-2). Un succès plus facile que le score final ne le laisse suggérer.
Richarlison était pressé
Dans ce qui était le remake de la dernière finale olympique, les Auriverde ont mis un point d'honneur à faire le plus dur d'entrée. Déchainés, ils ont plié les débats dès la première demi-heure du jeu. Et ce, grâce principalement à l’efficacité de Richarlison.
L’un des rares internationaux A à figurer dans cette jeune équipe auriverde, l’attaquant d’Everton a fait honneur à son statut. Il a frappé à trois reprises en l’espace de 23 minutes (7e, 22e, 30e), faisant évaporer à lui tout seul tout suspense dans cette empoignade. Alors qu’il sort d’une participation à la Copa America et aussi d’une saison fatiguante avec son club, le numéro 10 brésilien a prouvé qu’il avait encore de l’essence dans son moteur.
A 3-0, la sélection sud-américaine s’est un peu relâchée. Cela lui a couté deux buts au retour des vestiaires, mais personne ne lui en voudra pour cette fin de partie en roue libre. Daniel Alves et ses coéquipiers avaient bien raison de se ménager en vue des prochaines rencontres, surtout qu’ils ont terminé le match en supériorité numérique suite à l’expulsion de Maximilian Arnold. Juste avant le gong, ils ont même ajouté un quatrième but, histoire de soigner leur différence de buts.
Le Brésil peut savourer son entrée en matière réussie, d’autant plus que les autres favoris à l’or olympique ont peiné pour répondre présents. L’Argentine est tombée contre toute attente face à l’Australie (0-2), tandis que l’Espagne n’a pu faire mieux que match nul face à l’Egypte (0-0).