Le racisme dans les stades fait de nouveau objet de débat et de discussions cette semaine suite à ce qui s’est passé en Bulgarie à l’occasion des éliminatoires de l’Euro. Le comportement lamentable des supporters locaux a suscité beaucoup de critiques et mis de nouveau en colère ceux qui luttent contre toute forme de discrimination.
Alors que l’UEFA a ouvert une procédure contre la Bulgarie, la FIFA, elle, s’est contentée de taper du doigt sur la table. Comme elle le fait souvent. Par l’intermédiaire de leur président Gianni Infantino, les hautes instances ont assuré qu’ils ne comptaient pas tolérer ce genre de dérives. Et qu’ils comptaient même les punir de la manière la plus sévère possible. « Cela (le racisme) existe malheureusement en 2019 (…) Si des actes racistes visent des footballeurs, nous devons arrêter le match, a clamé Infantino. Nous ne pouvons pas laisser les personnes racistes gagner. Le football doit continuer et nous devons punir ces personnes ».
L'Italo-Suisse a poursuivi en clamant qu’il était désormais facile d'identifier les auteurs de ces actes, grâce aux caméras dans lestade : "Ils doivent être arrêtés, expulsés des stades, ne plus être autorisés à y rentrer et des procédures judiciaires doivent être lancées contre eux".
Si un pays exclut un spectateur pour cause de racisme, le patron de la FIFA a assuré que la sanction "sera(it) étendue partout dans le monde" par l’instance reine. Des mesures fortes mais qu’il faudrait encore mettre en application.
