L’équipe de France s’est complètement loupée dimanche soir lors de son dernier match de Ligue des Nations. Face au Danemark, les Tricolores ont manqué d’impact et d’engagement et parmi les joueurs qui symbolisent ce constat il y a Antoine Griezmann.
Alors qu’il avait été nommé capitaine pour la première fois, le Mâconnais a eu une influence très réduite dans le jeu. Et il n’est pas parvenu à hausser la voix face à ses coéquipiers quand la situation s’imposait.
« Griezmann aurait dû en choper un ou deux »
La timidité de Griezmann a dérangé un chroniqueur de L’Equipe du Soir, en l’occurrence Ludovic Obraniak. Pour ce dernier, l’attaquant de l’Atlético ne s’est pas comporté comme un chef d’équipe en terre danoise. « Je tombe dans une certaine forme de catastrophisme. On s’est fait marcher dessus et on n’a pas baissé la tête. Personne n’a harangué. J’aurais aimé que Griezmann en chope un ou deux, qu’il secoue ou envoie. Il y a eu un manque de caractère. Il faut se faire au moins respecter », a-t-il déploré.
De l’avis de beaucoup d’observateurs et aussi celui de Didier Deschamps, le faible vécu de la défense tricolore pourrait expliquer le match qu’ils ont connu. Mais, pour Obraniak, ce n’est en rien une excuse aux lacunes qu’ils ont affichées et en particulier sur les coups de pieds arrêtés. « Les circonstances atténuantes, je les entends. Mais vu l’état des absents, il n’est pas impossible que ces joueurs-là soient titulaires en Coupe du Monde. Ils jouent au Real, au Bayern, à Arsenal. La pression dans ces clubs-là, c’est presque la même chose qu’en sélection ».
