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France - Islande, Didier Deschamps : "Besoin d'enchainer"

Après un voyage en Moldavie, l'Equipe de France retrouve le Stade de France lundi pour le duel face à l'Islande (2e journée des qualifications de l'Euro). Un rendez-vous capital pour les champions du monde puisqu'ils se mesurent à leur adversaire le plus relevé du groupe. Durant le point-presse d'avant-match, le sélectionneur Didier Deschamps a admis que le test sera d'une toute autre nature que celui livré à Chisnau. Mais, il attend de ses ouailles autant d'application, de sérieux et de rentabilité.

Êtes-vous inquiet pour la suite de la carrière de Kingsley Coman ?

C'est malheureux pour lui. C'est triste. Mais inquiet non. Ce n'est pas une grosse blessure. C'est un problème de dos à la base, qui amène des tiraillements dans la fesse et la cuisse. Le plus important c'est son ressenti. Il va prendre soin de lui, même si ce n'est pas l'idéal sur le plan psychologique. C'est encore un jeune joueur.

Le match nul en octobre dernier vous sert-il d'avertissement ?

C'est la vérité de ce match-là, de par le contexte. Mais ce n'est pas une excuse. On n'y était pas et ils nous ont fait mal. J'avais pas de doute en octobre, je connais la qualité de cette équipe. Je ne m'attends pas à moins demain. Ça ne sera pas difficile d'être plus performant. Cette équipe d'Islande ne lâche rien. On aura du répondant.

En quoi la victoire face à la Moldavie peut aider préparer l'Islande ?

C'est toujours mieux de gagner pour la confiance et l'environnement extérieur. C'était sur notre carnet de routes. Il y a peu de temps entre les deux matches. C'est mieux de gagner, mais ça ne garantit rien. A nous de faire en sorte d'obtenir le même résutlat.

Quels conseils vous donnerez aux joueurs demain ?

Je n'ai pas de conseils à donner. C'est surtout faire en sorte à travers l'analyse qu'on a de l'adversaire de leur donner toutes les informations. Ça ne sera pas forcément le même contenu qu'en octobre. On sait pourquoi on est là. Il faut enchainer et prendre trois points de plus.

A l'Euro 2016, vous avez gagné avec une bonne marge contre l'Islande. Attendez-vous au même genre de match ?

C'était il y a 3 ans déjà. L'Islande avait surpris beaucoup de monde, mais on avait eu le temps de bien préparer ce match. Demain, ça ne sera pas pareil. Il y aura une autre vérité. Avec peut-être des qualités et un jeu différent chez les Islandais. Un jeu moins direct, et plus placé.

Comment préservez-vous l'esprit collectif du groupe ?

C'est mon boulot. Les joueurs sont dans les plus grands clubs européens. Mais la force collective est quelque chose d'important. C'est toujours une parenhtèse merveilleuse de venir en Equipe de France. C'est un autre mode de fonctionnement. Et la présence du noyau dur aide aussi. C'est toujours un privilège. Et je fais en sorte avec mon staff de faire des rappels et mises en garde si besoin.

Est-ce que l'attitude de Kylian Mbappé en Moldavie vous a plu ou déplu ?

Non, il n'y a rien qui m'a déplu chez Kylian. Je n'ai rien vu de particulier par rapport à Kylian ou qui que ce soit par rapport aux attitudes. Rien à signaler.

Samuel Umtiti peut-il tenir deux matches de suite après sa blessure ?

Je pense que oui. Après, je ne vous cache pas que je prendrai le temps de décider dans la soirée. Il faut d'abord voir son ressenti et voir après ce que je peux faire. L'envie, ils l'ont tous de pouvoir enchainer.

Demain, c'est le début des festivités des 100 ans de l'Equipe de France. Et parmi ces 100 ans, il y en a eu beaucoup avec vous. L'Equipe de France est-ce la plus belle chose qui vous soit arrivée ?

Oui et je l'ai toujours dit. C'est la plus belle chose qui me soit arrivée. Je l'ai toujours considéré comme ça. Un privilège de la première à la dernière sélection. Y a rien qui est au-dessus. Vous représentez votre pays et l'Euro et le Mondial ce sont les deux compétitions les plus importantes.

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