Florentino Perez Real Madrid 2021Getty Images

Florentino Perez veut voir le projet de Superligue aboutir "le plus rapidement possible"

Créée par douze clubs en début de semaine, la Superligue n'aura existé que 48h environ, face à la levée de boucliers qui s'en est suivi pour dénoncer une compétition contraire à de nombreux principes du football.

Les clubs anglais ont été les premiers à se retirer dès mardi soir, bientôt suivis par la plupart des protagonistes. Pourtant du côté de l'Espagne, Florentino Perez résiste encore et toujours.

Celui qui aurait dû être président de la nouvelle compétition a accordé une énième interview cette semaine, cette fois à AS pour réaffirmer son ambition de voir le projet aboutir un jour, et cela malgré "la virulence avec laquelle certaines personnes qui ne veulent pas perdre leurs privilèges ont manipulé le projet".

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 "Ce projet ou un autre similaire se fera, et j'espère rapidement, a lancé le dirigeant madrilène. Il faut l'enclencher le plus rapidement possible mais il faut d'abord expliquer avec bonne foi aux gens que ce projet a été manipulé par ceux qui n'ont d'autre objectif que de défendre leurs intérêts.

"Le président de l'UEFA (Aleksandr Ceferin, ndlr) a eu un comportement inadéquat, surtout venant de la part du dirigeant d'une institution qui défend le football et ses valeurs. Tout ce qui s'est passé est lamentable, avec les insultes et les menaces. Sa violence nous a surpris." Perez va même jusqu'à pointer du doigt une "opération de manipulation comme jamais vu aparavant".

Pour lui, les menaces progérées par l'UEFA "vont à l'encontre de la libre concurrence de l'Union européenne. C'est très sérieux". Cette nouvelle compétition voulue par plusieurs clubs européens "n'est pas une ligue fermée et ne va pas à l'encontre des championnats nationaux".

Son objectif serait même presque philanthropique : "redistribuer de l'argent à tout le football". Le changement serait en tout cas inéluctable pour éviter la faillite du foot. "Les temps changent, les gens et le monde évoluent, et il faut s'adapter par obligation. Ce n'est pas seulement nécessaire, c'est aussi et surtout souhaitable.

"Je ne vais pas dire à l'UEFA ce qu'elle doit faire, mais je crois qu'elle doit changer, parce qu'il est nécessaire que les compétitions soient plus intenses et compétitives."

"Nous ne pouvons pas attendre 2024", a conclu Florentino Perez, soucieux face à la crise économique qui frappe actuellement le football, comme de nombreux secteurs de l'économie. L'un des arguments principeux des défenseurs de la Superligue depuis une semaine.

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