Après cinq nuls en autant de matches, l’Ukraine tient enfin son premier succès en éliminatoires de la Coupe du Monde 2022. Yarmolenko et ses coéquipiers sont allés l’emporter sur le terrain de la Finlande. Obtenu à l’arrache, ce succès les remet en selle dans la course au fameux pour le Qatar. Et, par ricochet, il rapproche la bande à Deschamps de la phase finale du tournoi planétaire.
Cette fois, l’Ukraine n’a pas lâché
L’Ukraine a réussi l’exploit de tenir en échec à deux reprises l’équipe de France dans ces qualifications, mais elle a déçu lors de ses autres sorties en accumulant les partages des points. A plusieurs reprises, les hommes de Petrakov (et Shevchenko avant) ont laissé filer des victoires vers la fin. Cette fois, ils ont su faire en sorte que cette mésaventure ne se produise pas.
Un doublé du capitaine Yarmolenko a permis aux visiteurs de se retrouver devant à la marque au bout de 36 minutes de jeu. Entre ces deux réalisations, Pukki avait égalisé pour les locaux, mais à 1-2 le score n’a plus évolué. Les Ukrainiens ont tout mis en œuvre pour préserver la victoire, défendant comme des morts de faim sur chaque ballon.
Les Bleus à une victoire de la qualification
Face à un bloc regroupé, les Nordiques en ont été réduits à tenter des exploits individuels pour essayer de revenir à la marque. Mais, ce n’était pas leur spécialité, même si le brillant Pukki a bien tenté de forcer la décision à travers une série de dribbles (71e). Pour assister à une vraie alerte, il a fallu attendre un coup franc à la 77e sur lequel Pyatov est mal intervenu mais que le défenseur Arajuuri n’a pas pu exploiter. Les limites techniques de cette sélection sont apparues au grand jour, tout comme ils l’ont été il y a un mois à Lyon.
Avec ce résultat, l’Ukraine s’installe à la deuxième place de la poule, quatre points derrière la France. La Finlande est trois points derrière, avec un match en moins. Cela signifie que les Bleus ne sont plus qu’à une victoire de composter leur ticket pour le Qatar. Ils devraient si tout va bien la valider le 13 novembre prochain lors de la réception du Kazakhstan. Mais, attention, gare à l’excès de confiance. Deschamps, qui avait connu une configuration similaire en 1993, sait que le football peut parfois réserver bien des surprises.
