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Dijon - Le président vise les joueurs avant d'affronter le PSG

Dijon parviendra-t-il à sauver sa place en Ligue 1 l'issue de la saison ? Incapable de gagner à domicile cette saison, la formation bourguignonne est lanterne rouge, avec huit points de retard sur Nantes et la place de barragiste, à douze journées de la fin.

Interrogé par Le Parisien à quelques heures de recevoir le PSG, le président dijonnais Olivier Delcourt n'a pas caché sa déception devant l'attitude de certains joueurs, pas à la hauteur de la situation selon lui.

"Les dirigeants, le staff, les salariés sont tous mobilisés. Mais ce n'est pas nous qui jouons... Être dernier, ça devrait remuer au niveau de la fierté. Avec le Covid, beaucoup de gens sont en difficulté et je ne peux pas admettre que des joueurs qui, eux, sont des privilégiés, aient un tel comportement", a-t-il lancé.

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"Sur le terrain, on devrait avoir onze combattants, mais on n'en a que cinq ou six. Certains ne sont pas concernés. Cela me met hors de moi."

En espérant que les joueurs soient motivés pour cette rencontre face à l'armada parisienne, même amputée de nombreux joueurs pour ce déplacement. "On est en L1 pour vivre ce genre de match. J'attends donc des joueurs qu'ils aillent au moins au charbon, a poursuivi Delcourt. On a eu le mérite de rester cinq ans en L1 et, moi, je crois toujours au maintien, même si, semaine après semaine, l'espoir diminue."

Enfin, le président a fait le point sur la situation économique, notamment en cas de descente en Ligue 2, en pleine crise du Covid-19 et des droits TV. "Tout n'est pas bon à Dijon, mais au moins nos finances le sont. Moi, je n'ai jamais dépensé l'argent que je n'avais pas", a-t-il rassuré.

"Je n'ai pas, non plus, comme certains, anticipé la hausse des droits TV avec l'arrivée de Mediapro… Là, au moins, j'avais vu juste. Sur un budget de 46-48 millions d'euros, il va nous en manquer 24 millions d'euros avec Mediapro, la billetterie, le sponsoring. On a dû puiser dans nos réserves depuis sept ans, mais on s'en sortira. Je ne suis pas inquiet pour l'avenir du DFCO."

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