Hector Bellerin Arsenal 2020-21Getty Images

Dépressif, Bellerin a sombré dans l’alcool

Hector Bellerin a admis avoir éprouvé des problèmes de santé mentale pendant une partie de sa convalescence à Arsenal suite à de nombreuses blessures, voyant l'Espagnol se tourner vers l'alcool.

L'arrière droit de 26 ans a passé une grande partie de 2019 à soigner diverses blessures, avec des lésions ligamentaires du genou suivies de problèmes aux ischio-jambiers insignifiants.

Il était, après avoir connu le haut niveau très jeune, peu habitué à faire face à une telle situation et a admis qu’il avait eu des jours sombres où il avait dû mal à accepter le fait de ne pas pouvoir vivre de sa passion.

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Bellerin, qui se rapproche d’un départ d’Arsenal durant l’été, a raconté à la chaîne YouTube Timbsy les démons qu'il a rencontrés lors de sa phase de rééducation.

"C'était la première fois que je me blessais comme ça, j'avais des amis et des coéquipiers qui l’avaient déjà vécu avant, j'avais ma famille à côté de moi, mais je ne savais pas exactement ce qui allait m’arriver."

"Je parle surtout du moment où je suis revenu mais que je ne m’entraînais pas vraiment. J’ai commencé à sortir beaucoup, j'ai commencé à boire. Vous savez pour un footballeur, ce n'est pas ce que vous êtes censé dire mais c'est la vérité."

"Nous avons nos problèmes, nous avons nos problèmes de santé mentale. Et quand le football, qui est fondamental dans votre vie, vous est enlevé, nous trouvons cela difficile."

"De toute évidence, Londres est une ville qui offre beaucoup de distractions et c'est vraiment facile quand vous sentez que vous n’avez pas de responsabilités. Evidemment je savais que je devais récupérer, mais je n'avais pas besoin de m'entraîner ou de jouer et mon esprit a en quelque sorte compris ça et je suis juste allé ailleurs."

«J’ai eu la chance d’avoir des joueurs et des entraîneurs qui savaient ce que je faisais, et ils ont dit: 'Regarde Hector, ce n’est pas la bonne façon de faire', et je me suis senti très chanceux à ce sujet."

"Mais aussi je n'en ai pas honte. J’ai l'impression que c'est ce qui m'est arrivé et que c'est juste ce que je ressentais et pour moi c'était la meilleure façon de faire face à mes sentiments, ce qui n'est évidemment pas le meilleur de toute façon. Ca n’aide en rien, ça ne fait que retarder."

"Mais c'est ce que j'avais envie de faire à l'époque, et je pensais que je pourrais m'en tirer et j'en ai tellement appris. Maintenant, la dernière chose que je fais quand j'ai une blessure est de boire parce que je sais à quel point c'est mauvais."

La dépression mentale chez les footballeurs reste encore un sujet tabou mais de plus en plus de langues se délient.

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