Mardi, le Maroc a créé la sensation en éliminant l’Espagne en huitième de finale. Au terme d’un match fermé et accroché, les hommes de Walid Regragui se sont finalement imposés aux tirs au but grâce à un Yassine Bounou héroïque et une panenka d’Achraf Hakimi pour sceller la victoire des siens. Un exploit historique pour les Lions de l’Atlas qui atteignent les quarts de finale d’un Mondial pour la première fois de leur histoire, la quatrième fois seulement pour une équipe africaine.
L’Espagne a eu le ballon inutilement
Du côté de la Roja, c’est une nouvelle immense déception qui confirme les difficultés de l’Espagne depuis son sacre en 2010 avec une élimination en poules en 2014, une défaite aux tirs au but contre la Russie en 2018 et une nouvelle séance perdue en 2022. Lors de cette rencontre, les hommes de Luis Enrique ont une nouvelle fois eu la possession du ballon (77%) mais n’ont jamais réellement su quoi en faire, butant sur un bloc marocain bien en place et difficile à percer. Si cette possession s’était avérée payante face au Costa Rica en match d’ouverture (7-0), les adversaires de l’Espagne ont su s’adapter afin de déjouer ses plans, comme le Japon et désormais le Maroc.
Et ce n’est pas la première fois que les champions du monde 2018 se font avoir à leur propre jeu. En 2018, ils avaient eu le ballon pendant 79% de la rencontre face à la Russie. L’Espagne tient donc un double record, celui du plus haut taux de possession lors d’un match à élimination directe de Coupe du monde, qui a hélas mené à deux éliminations.