La Coupe de France a offert une soirée riche en rebondissements ce mardi, avec deux quarts de finale qui ont vu le Stade de Reims et l’AS Cannes se hisser dans le dernier carré. Si les Azuréens ont dominé Guingamp sans trembler, les Rémois ont dû passer par une séance de tirs au but éprouvante face à Angers.
Reims tremble mais tient son rang
Dans un duel 100 % Ligue 1, le Stade de Reims a cru faire la différence grâce à Keito Nakamura, auteur d’une tête victorieuse sur un centre parfait de Hiroki Sekine en fin de rencontre. Mais Angers n’a rien lâché et a arraché l’égalisation au bout du temps additionnel, grâce à Bamba Dieng, qui s’est illustré avec une magnifique reprise acrobatique.
Cette égalisation tardive a forcé les deux équipes à se départager aux tirs au but. Reims a fait preuve de sang-froid et n’a pas tremblé, transformant toutes ses tentatives. À l’inverse, Ibrahima Niane, déjà malheureux en fin de match avec un énorme raté, a été le seul à manquer son tir, scellant l’élimination d’Angers. Score final : 5-3 aux tirs au but pour Reims, qui disputera sa première demi-finale depuis plus de 37 ans.
Getty ImagesCannes, l’exploit d’un club de National 2
L’AS Cannes, pensionnaire de National 2, a frappé fort en s’offrant Guingamp (3-1), un club habitué aux exploits dans cette compétition. Les Azuréens ont rapidement pris l’avantage, inscrivant deux buts dans la première demi-heure par Gonçalves et Abbas. Guingamp a bien tenté de revenir dans le match après la pause, réduisant le score, mais Cannes a définitivement scellé sa victoire à la 69e minute.
Une qualification historique pour le club de la Croisette, qui n’avait plus atteint les demi-finales depuis 1992. Un bel hommage à son glorieux passé, marqué par des légendes du football français comme Zidane, Vieira ou Micoud.
La suite des quarts de finale ce mercredi
Les derniers billets pour le dernier carré seront distribués ce mercredi, avec Brest qui reçoit Dunkerque et le Stade Briochin, petit poucet de la compétition, qui tentera l’exploit contre le PSG. Après les surprises de la veille, la Coupe de France nous réserve-t-elle un nouveau scénario fou ?
