Antonio CassanoGetty

Cassano s'en prend à Ronaldo : "Il a été pris pour gagner la Ligue des champions mais la Juve a empiré"

Du Antonio Cassano dans le texte. Le talent de Bari s'est exprimé sur le football italien dans les colonnes du Corriere dello Sport, et en particulier de la Juventus avec Cristiano Ronaldo, déclarant que par rapport au passé la Juve version CR7 avait fait un pas en arrière.

"Ronaldo a été pris pour gagner la Ligue des champions, mais avec lui la Juve a fait pire que par le passé. Et pour le Scudetto, elle l'aurait gagné de toute façon. Un mauvais projet", a-t-il tranché.

"Ronaldo n'a rien à voir avec les idées de Pirlo, il va continuer à marquer des points parce qu'il peut le faire assis, mais Andrea veut construire, presser haut, il joue un jeu de position, de qualité, entre les lignes. Ronaldo résout les problèmes, mais participe peu. Pour moi, au cours de ces trois années, il s'est très mal débrouillé. À moins qu'il ne parvienne enfin à gagner la coupe dès maintenant."

Cassano est ensuite revenu pour parler de lui-même et de sa carrière, ainsi que des personnes auprès desquelles il estime devoir s'excuser pour ce qu'il a fait dans sa carrière.

"Je dois m'excuser auprès de Garrone, le grand Riccardo. À Tommasi : une fois sur deux, j'ai dit à Damiano qu'il était une mauviette. Un gars très gentil.

"À Galliani aussi. Une fois en Chine, je lui ai manqué de respect devant tout le monde, nous étions dans le hall de l'hôtel. Nous étions en train de négocier le renouvellement de contrat, il était dans l'impasse. Et à Rosella Sensi, j'en ai aussi discuté avec elle, je l'ai regretté. Je devrais aussi m'excuser auprès de moi-même, mais si quelqu'un là-haut m'a rendu comme ça, pourquoi changer ?"

Et puis l'ancien buteur de Milan a adressé des excuses "spéciales" à Fabio Capello, avec qui il a partagé l'expérience de la Roma et du Real Madrid.

"A Don Fabio, le plus grand manager d'hommes et de champions que j'ai connu. Pour lui, Cassano et Beckham comptaient autant l'un que l'autre, il traitait tout le monde de la même façon. Ce que je lui ai fait subir... Chaque fois que je le rencontre, il me dit : 'Quelle tête de noeud tu fais'. Il a raison, mais je l'aime à mort."

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