Laissé sur le banc au coup d’envoi, Mauro Icardi s’est encore mué en sauveur pour le PSG ce samedi. Incorporé par Thomas Tuchel alors que son équipe était dans le dur, le joueur prêté par l’Inter a fait mouche sur son deuxième ballon touché. Grâce à lui, Paris a échappé à une deuxième contre-performance consécutive en Ligue 1.
Un Paris petit bras
Le PSG ne retient pas les leçons de ses sorties manquées. Une semaine seulement après avoir chuté contre Dijon, les champions de France ont donc bien failli se faire accrocher à Brest. Contre une formation finistérienne aux moyens limités mais à l’état d’esprit irréprochable, l’équipe de Thomas Tuchel a montré un visage indigne de son statut. Pourtant, une fois de plus, elle était devant au tableau d’affichage avant de se laisser endormir au cœur d’une seconde période d’un faible niveau. Angel Di Maria avait ouvert le score à la 39e, avec une louche victorieuse sur Laursonneur.
Navas se blesse à l'échauffement
Kylian Mbappé et Keylor Navas (blessés), n’étaient pas là au coup d’envoi. Mais, ces absences ne suffisent pas à elles seules pour expliquer la prestation moyenne des joueurs de la capitale, et en particulier après la pause où ils ont été trop peu menaçants, avec peu d'intensité dans le jeu et une agressivité réduite dans les duels.

Le Stade Brestois y a cru
Logiquement, ce rendement défaillant n’est pas resté sans sanction pour le PSG. A la 72e minute, et en conclusion d’une remarquable remontée de balle des Brestois, Samuel Grandsir est venu tromper Sergio Rico à ras de terre. Les locaux sont à saluer pour cette merveille de contre, mais l’action met surtout en exergue la lenteur et le manque de concentration de la défense parisienne. Des maux qui étaient déjà présents lors du faux-pas à Dijon. L’ancien monégasque a donc égalisé pour Brest, et Haris Belkebla n’était pas loin de marquer un deuxième but pour les siens à la 76e. Sergio Rico s’était bien couché pour éviter le pire côté parisien. En fin de match, Gaëtan Charbonnier a également été proche de trouver la faille.
Un nul décevant mais tout à fait logique pendait au nez des Parisiens, avant donc l’entrée victorieuse d’Icardi. Contrairement à Cavani, auteur d’une seule (semi) occasion durant tout le temps qu’il a passé le terrain (65e), l’Argentin n’a pas eu à se faire prier pour libérer ses coéquipiers. Grâce à lui, Paris récolte un succès important, ne serait-ce que sur le plan psychologique. Car, il aurait été bien ballot de s’incliner une deuxième fois de suite face à une formation de seconde moitié de tableau et juste avant la trêve internationale.




