Non, il ne suffisait pas de changer de coach pour provoquer un électrochoc. Le limogeage de Laurent Blanc et son remplacement par Fabio Grosso n’a pas débouché sur un réveil de l’OL. En déplacement à Brest, l’équipe rhodanienne a encore failli à sa tâche. Et plus que le résultat, c’est le contenu qui a été inquiétant.
Grosso n’a rien changé à l’OL
S’incliner chez le nouveau leader de la Ligue 1 au vu de la dynamique du moment n’est pas ridicule. Ce qui l’est, en revanche, c’est la prestation produite par les Gones. A croire que rien n’a changé d’une semaine à une autre dans le Rhône. Au Stade Francis Le Blé, Lyon a fait preuve d’une étonnante timidité. Et c’est illustré par un chiffre, celui du nombre de tirs cadrés en 90 minutes de jeu. Il n’y en a eu que deux.
La première fois où Marco Bizot, le gardien brestois, a eu à intervenir c’est à la 74e minute. C’était sur un tir à ras de terre et plein axe d’Alexandre Lacazette. La tentative a été neutralisée et les visiteurs ne se sont plus montrés menaçants. Et ce malgré l’entrée en jeu de leur virtuose Rayan Cherki.
L’international espoir tricolore avait démarré le match sur le banc. C’était l’un des choix forts de Grosso pour sa première. Il y en avait un autre également. La mise à l’écart du jeune Skelly Alvero. Alors qu’il était pressenti pour jouer titulaire, ce dernier a été envoyé en tribunes pour un retard à la causerie.
Le technicien italien a voulu frapper fort, ce que tactiquement ses manœuvres n’ont rien donné. Au contraire, le rendu a été indigeste. Il peut même s’estimer content de ne pas avoir essuyé un revers plus lourd pour ses débuts en Ligue 1.
Brest leader de la Ligue 1 !
L’OL a pris un but à la 87e sur un puissant coup de casque de Steve Mounié. Les alertes sur ses buts n’ont pourtant pas manqué en première période. Le Douaron a notamment touché la transversale à la 24e. Et à la 91e, à un moment où Lyon était censé réagir, Mounié a raté le doublé sur une autre reprise de la tête.
Au final, l’équipe d’Eric Roy l’a donc emporté face à un Lyon plus que jamais malade. Un succès logique et qui lui permet de s’installer en tête du classement. Les Finistériens le resteront même quoi qu’il arrive à l’issue de cette journée.
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