Depuis mercredi soir, Dani Olmo et Pau Victor peuvent de nouveau porter les couleurs du FC Barcelone. Cette décision, rendue à titre conservatoire par le Conseil Supérieur des Sports (CSD), fait suite à leur désinscription due au non-respect du fair-play financier par le club catalan. Cependant, la Liga et la Fédération Espagnole de Football (RFEF), qui encadrent ces règles, s'étonnent de cette réintégration, dénonçant un manque de concertation dans le processus.
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GOAL La Liga et la RFEF en désaccord avec le CSD
Dans un communiqué publié mercredi soir, la Liga a réagi fermement à cette décision. « La Liga a pris connaissance de la résolution émise par le président du Conseil supérieur des sports, qui maintient, sans avoir entendu ni la Liga ni la Fédération espagnole, la mesure conservatoire demandée par le FC Barcelone et les joueurs Daniel Olmo et Pau Víctor, maintenant la validité des licences desdits joueurs jusqu'à ce que le recours déposé contre l'accord du Comité de suivi de l'accord de coordination RFEF-Liga soit définitivement résolu », déplore l’instance.
Les deux instances soulignent qu'elles n'ont pas eu l'occasion d'exprimer leurs objections, et regrettent que les arguments avancés par le FC Barcelone et les deux joueurs soient encore inconnus.
Getty ImagesDes recours en préparation
La Liga et la RFEF n’entendent pas en rester là. Elles promettent d'examiner attentivement cette résolution afin d'évaluer les recours possibles. « Le contenu de la résolution sera étudié attentivement en vue d'introduire les recours appropriés, sans préjudice de l'expression d'un désaccord absolu avec celle-ci », poursuit leur communiqué.
Le texte rappelle également que la décision initiale de désinscrire les deux joueurs résultait d'un accord entre la Liga et la RFEF. Ce choix se basait sur le refus de valider le visa préalable et la licence définitive pour Dani Olmo et Pau Victor, conformément aux normes de contrôle financier en vigueur.
GettyLes droits des joueurs au cœur du débat
Le communiqué conclut en prenant note des motivations avancées par le CSD, qui mettent en avant les droits des sportifs sur leur carrière. Ces éléments seront analysés dès que le dossier sera transmis aux deux instances concernées. Ce débat, qui oppose les droits des clubs à ceux des joueurs, semble encore loin d’être clos.

