Alors que la planète football se tourne vers le choc PSG-Real Madrid ce mercredi en demi-finale de la Coupe du monde des clubs 2025, tous les projecteurs sont braqués sur le terrain. Kylian Mbappé, les retrouvailles, une place en finale en jeu… Mais dans les coulisses, un autre match se joue, bien plus silencieux mais tout aussi décisif : celui de l’argent. Et sur ce terrain-là, la demi-finale vaut presque plus que la finale.
AFPMondial des clubs : Pourquoi le PSG doit atteindre la finale (même s’il faut perdre le trophée)
(C)Getty ImagesUn choc à double enjeu pour le PSG
Sportivement, personne ne remet en question l’importance de cette confrontation du Mondial des Clubs diffusé sur DAZN. Le PSG de Luis Enrique veut décrocher le premier titre mondial de clubs de son histoire, et le faire en éliminant l'équipe de son ex-star, Kylian Mbappé, serait un symbole fort. Mais au-delà de l’émotion et de la rivalité, les décideurs parisiens ont une autre raison de viser la victoire à tout prix : l’impact financier.
Jusqu’ici, le club de la capitale a bien rempli ses caisses. Avec 65,6 millions d’euros empochés grâce à ses résultats dans la phase de groupes et les tours suivants, la tournée américaine se passe plutôt bien côté recettes. Mais ce n’est rien comparé à ce que pourrait rapporter un simple ticket pour la finale.
AFPUne qualification mieux payée qu’un trophée
La FIFA ne l’a pas crié sur tous les toits, mais ses chiffres sont sans appel. Le club qui atteindra la finale empochera une prime de 25,4 millions d’euros, qu’il perde ou non le dernier match. Un gain net et garanti. En comparaison, le vainqueur final ne repartira qu’avec 8,5 millions d’euros supplémentaires par rapport au finaliste battu, soit 33,9 millions d’euros au total.
Autrement dit, le PSG a bien plus à gagner financièrement en se qualifiant mercredi qu’en soulevant le trophée dimanche.
AFPLe fair-play financier en ligne de mire
Avec des règles strictes imposées par l’UEFA, le club parisien ne peut pas se permettre de dépenser plus qu’il ne gagne. Même en étant soutenu par un actionnaire puissant comme le Qatar, les revenus doivent justifier les investissements. Et cette Coupe du monde des clubs offre une occasion unique d’ajouter plusieurs dizaines de millions à l’enveloppe mercato, sans la moindre vente à réaliser.
Pour Paris, le match de mercredi est une finale avant l’heure. Gagner contre Madrid ne serait pas seulement un exploit sportif : ce serait une bénédiction économique.



