Dès que Brentford a perdu le ballon au milieu de terrain, le manager Thomas Frank a su ce qui allait se passer. "Une contre-attaque typique de Liverpool", comme il l'a dit. Et le résultat est presque toujours le même. "Salah, bang, but !" Et il n'avait pas tort.
Sur une passe de Darwin Nunez, Mohamed Salah passait tranquillement le ballon au fond des filets pour permettre à Liverpool de mener 1-0 six minutes avant la pause, dans un match qui avait été équilibré jusque-là.
Salah a de nouveau marqué pour permettre à Liverpool de s'imposer facilement, mais Jurgen Klopp a fait un beau compliment à Frank lors de la conférence de presse d'après-match. "Il y a plus de 20 ans, quand j'ai commencé ma carrière [d'entraîneur], je voulais créer une équipe contre laquelle personne ne voulait jouer", a déclaré l'Allemand aux journalistes à Anfield. "Nous avons affronté cette équipe aujourd'hui.
Cependant, lorsque Frank s'est adressé aux médias, il a estimé que les projecteurs ne devaient pas être braqués sur les Bees, mais sur l'homme qui avait fait la différence entre les deux équipes. "Mo Salah...", commence le Danois, avec un mélange d'admiration et de résignation dans la voix. "Klopp m'encense beaucoup, mais je ne sais pas si Salah reçoit assez d'éloges. Je pense qu'il est potentiellement le meilleur joueur de Premier League.
"En termes de buts et de passes décisives, quel niveau ! Il doit être l'un des meilleurs joueurs offensifs du monde - et pas dans le top 10, mais dans le top 3. Quand vous avez un joueur de cette qualité, vous savez que vous allez avoir des problèmes. Même sur le premier but, ce n'est pas tous les joueurs qui marquent dans cette situation.
La finition clinique de Salah n'est pas surprenante, bien sûr. Klopp avait lui-même souligné que dès que le ballon était arrivé dans les pieds de Salah dans la surface de Brentford, "il n'y avait aucun doute" quant à la suite des événements. En effet, l'Égyptien est inévitable lorsqu'il inscrit un but pour Liverpool, à tel point que ses exploits hebdomadaires sont souvent considérés comme allant de soi.
C'est pourquoi Frank a entièrement raison lorsqu'il dit que l'attaquant ne reçoit pas toujours le crédit qu'il mérite.