Gérone avait beau rêver d’un nouveau coup d’éclat cette saison, la marche était trop haute ce samedi au Montjuïc. En quête de régularité et d’autorité, le Barça a répondu présent. Porté par un Lewandowski clinique et un collectif enfin convaincant, les Catalans ont balayé leur voisin 4-1 avec la manière. Et même si Gazzaniga a longtemps retardé l’échéance, la vague blaugrana était inarrêtable.
Getty Images SportLewandowski en mode Pichichi, le Barça frappe fort dans la Liga
AFPUn premier acte dominé mais frustrant
Dès l’entame, Barcelone s’est installé dans le camp adverse, prenant la direction du jeu, des intentions et des occasions. Lamine Yamal et Fermín ont enchaîné les percées, Koundé s’est montré intenable à droite, et Lewandowski a manqué d’un rien l’ouverture du score sur un service du jeune prodige espagnol. Mais le réalisme faisait défaut. Même Araujo, monté sur corner, butait sur un Gazzaniga impérial.
Il fallut attendre une maladresse adverse pour débloquer le compteur. Un coup franc de Lamine Yamal, une déviation malheureuse de Krejci du bras dans ses propres filets : le Barça respirait enfin, à la 44e minute. Juste assez pour virer en tête à la pause.
AFPUn réveil de Gérone vite maîtrisé
Au retour des vestiaires, le doute s’est brièvement installé. Sur une perte d’Araujo, Danjuma profitait d’une transition éclair pour remettre Gérone à hauteur. Un éclair isolé. Car derrière, le Barça s’est remis en marche, froidement. Fermín a offert une remise en or à Lewandowski pour le 2-1, et le Polonais, insatiable, a récidivé sur un service parfait de Frenkie de Jong, tout juste entré.
Getty Images SportFlick, maestro du tempo
Dans cette semaine à trois matchs, Flick a parfaitement géré les efforts. Entre rotations intelligentes et entrées décisives (Frenkie, Gerard Martín), le technicien allemand a donné du liant à une équipe trop souvent inconstante. Le quatrième but, œuvre de Ferran Torres, venait conclure une partition offensive aboutie.
Avec ce succès, Barcelone poursuit son mano a mano avec le Real. Il faudra attendre encore pour savoir qui tombera le premier. Mais ce samedi, c’est Gérone qui a pris la leçon.
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