Il y a des scénarios qui se répètent inlassablement, comme une fatalité inscrite dans l’ADN du football européen. L’Atlético de Madrid a livré une bataille dantesque, il a dominé, il a cru tenir son exploit. Mais à la fin, c’est toujours le Real qui triomphe. Après s’être incliné à l’aller (2-1), les hommes de Diego Simeone ont su inverser la tendance avec un but dès la 29ᵉ seconde de jeu signé Connor Gallagher. Une entame rêvée, une intensité folle et un Real Madrid totalement dépassé. Mais quand il s’agit de survivre, la Casa Blanca a ce supplément d’âme, cette once de magie – ou de chance, selon les perspectives – qui lui permet toujours de s’en sortir. Et comme souvent, l’Atlético a fini par maudire son destin.
Getty Images SportLe Real Madrid, miraculé, crucifie encore l’Atlético aux tirs au but
AFPUn Atlético dominant mais maudit
Les Colchoneros avaient tout pour eux. L’envie, la solidité, l’audace. Dès le coup d’envoi, ils ont mis une pression énorme et ont été récompensés presque instantanément : Gallagher a surgi au premier poteau pour conclure un superbe centre de Rodrigo De Paul. Le Metropolitano a explosé, galvanisé par ce départ idéal. Le Real, lui, n’a pas su répondre. Statique, amorphe, il a subi les vagues incessantes de son rival.
Julian Alvarez aurait pu tuer tout suspense à deux reprises en première période (25ᵉ, 39ᵉ), mais Thibaut Courtois, fidèle à son rôle de bourreau de l’Atlético, a sorti les arrêts décisifs. Giuliano Simeone a lui aussi cru doubler la mise en seconde période, mais encore une fois, le portier belge a sauvé les siens (71ᵉ). L’Atlético a dominé : 17 tirs contre 10, une intensité constante, et un Real à la peine. Mais l’histoire était déjà écrite.
Getty Images SportLe tournant manqué par Vinicius, la séance cruelle
Le Real Madrid n’a eu qu’une vraie opportunité : un penalty obtenu par Kylian Mbappé, sur l’unique accélération du Français dans ce match. Mais Vinicius a envoyé sa tentative bien au-dessus de la barre (70ᵉ), symbolisant l’impuissance merengue sur cette rencontre. Pourtant, malgré ce néant offensif, le Real s’est accroché, attendant la séance fatidique.
Et là, la malédiction rojiblanca a frappé. Julian Alvarez a vu son tir au but annulé pour une double touche involontaire, un coup du sort cruel. Ensuite, Marcos Llorente a fracassé la barre transversale. De l’autre côté, Rudiger a transformé le penalty décisif, avec l’aide du poteau, scellant un énième miracle madrilène.
Getty Images SportL’Atlético encore brisé, le Real avance
Les visages des joueurs de l’Atlético étaient fermés, les regards perdus. Simeone, lui, a tenté de réconforter ses hommes, saluant un Metropolitano en fusion. Mais la réalité est implacable : une nouvelle fois, l’Atlético a tout donné, une nouvelle fois, il s’est incliné face à son ennemi juré.
Le Real Madrid n’a rien montré, il n’a rien maîtrisé. Mais il est toujours là. Comme un miraculé, comme une force impossible à stopper. En quart de finale, il retrouvera Arsenal. Et qui osera encore douter de son destin ?
Le Real Madrid a une nouvelle fois prouvé sa maîtrise dans l'art des tirs au but, en venant à bout de l'Atletico dans un match qui restera gravé dans les mémoires des aficionados. Pour les amateurs de paris sportifs, ces moments de tension sont aussi l'occasion de tester leur flair et leur stratégie. Si vous souhaitez ajouter une couche d'adrénaline lors des prochaines rencontres, découvrez le code parions sport et bénéficiez d'avantages pour optimiser vos paris.
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