Rien ne va plus à Marseille. Battu par Lens (0-1), l’OM a enregistré sa deuxième défaite en trois matchs, confirmant une dynamique inquiétante. Alors que la saison semblait sous contrôle, l’équipe de Roberto De Zerbi montre des signes de fragilité à une semaine d’un déplacement périlleux à Paris. Plus qu’un simple revers, cette contre-performance a mis en lumière des tensions internes et des lacunes criantes.
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AFPDes joueurs dans le viseur de De Zerbi
L’entraîneur italien a surpris en se passant de Mason Greenwood et Luis Henrique face à Lens. Officiellement, il a justifié ce choix par une condition physique insuffisante. Officieusement, son agacement envers certains éléments serait grandissant. De Zerbi attend plus d’implication de ces joueurs et leur attitude, jugée insuffisante à l’entraînement, commence à peser. Ce message fort envoyé par le coach pourrait avoir des conséquences sur le groupe, notamment dans la perspective du choc contre le PSG.
AFPUne possession stérile, un jeu sans impact
L’OM de De Zerbi aime avoir le ballon, mais face à Lens, cette domination a été stérile. Avec 76 % de possession, les Marseillais ont dépassé les 800 passes, mais sans jamais vraiment inquiéter le bloc lensois. Un problème récurrent : beaucoup de maîtrise, mais très peu d’occasions franches. Un constat qui devient alarmant avant d’affronter un PSG qui excelle en transition et pourrait exploiter cette stérilité offensive.
AFPUne défense en chantier
Si l’attaque patine, la défense inquiète encore plus. Le départ de Lillian Brassier en janvier a laissé un vide que Derek Cornelius n’a pas su combler. Geoffrey Kondogbia, reconverti en défenseur central, a admis que l’équipe jouait trop haut et s’exposait trop facilement. Une fébrilité défensive qui pourrait être fatale contre l’armada offensive parisienne.
AFPUn Classique sous haute pression
Avec une équipe en plein doute et un entraîneur frustré, l’OM s’apprête à affronter le PSG dans des conditions loin d’être idéales. L’issue de ce Classique pourrait bien conditionner la suite de la saison marseillaise. Une réaction d’orgueil sera impérative, sous peine de voir la crise s’amplifier encore davantage.

