Lorsque Pep Guardiola a vu Xabi Alonso embrasser la carrière d'entraîneur, il n'a eu aucun doute. « Tous ceux qui ont eu le plaisir d'entraîner Xabi savaient qu'il deviendrait coach », disait le Catalan. L'apprentissage fut parfait : la stratégie de Benitez à Liverpool, la gestion de Ancelotti, le pragmatisme de Mourinho et, pour finir, le jeu de position de Guardiola au Bayern Munich. Alonso a puisé à toutes ces sources pour bâtir son succès à Leverkusen, brisant onze ans d'hégémonie bavaroise.
Mais ce qui fonctionne en Allemagne ne fonctionne pas nécessairement à Madrid. Alors que les Merengues s'apprêtent à défier City mercredi dans un climat délétère, le constat est amer : Alonso a peut-être trop appris de Guardiola. Sa volonté de tout contrôler se heurte frontalement à la culture libertaire du vestiaire madrilène, habitué à l'autonomie laissée par Carlo Ancelotti.

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