Le verdict est tombé à Washington ce vendredi, et il n'est pas tendre pour les Bleus. L'équipe de France a hérité du Groupe I pour la Coupe du Monde 2026, avec au menu des retrouvailles chargées d'histoire face au Sénégal et un choc explosif contre la Norvège d'Erling Haaland (en attendant le dernier qualifié issu des barrages). Si la logistique est favorable (matchs sur la Côte Est), le défi sportif est immense. Et Didier Deschamps ne s'y est pas trompé. En zone mixte, le sélectionneur a immédiatement posé le diagnostic : "Évidemment que ce groupe I fait partie des plus difficiles, si ce n'est le plus difficile."
AFP
AFPSénégal et Norvège : Deschamps connaît le danger
Pas question de sous-estimer l'adversité. Deschamps a évoqué le "rapport fraternel" mais aussi la "motivation supplémentaire" qui anime toujours le Sénégal face à la France, se remémorant sans doute le traumatisme de 2002. Concernant la Norvège, son analyse est tout aussi lucide : "Évidemment, avec Haaland et Sorloth devant... Elle fait partie des très grandes équipes européennes." Une méfiance partagée par le président de la FFF, Philippe Diallo, qui qualifie ce groupe de "l'un des plus relevés" et fixe l'objectif ambitieux du "dernier carré".
Getty Images Sport"Il faudra être performant dès le départ"
Face à ce menu copieux, le mot d'ordre du sélectionneur est clair : l'humilité et l'efficacité immédiate. "Il faudra être performant dès le départ avant de penser à la suite," a-t-il prévenu. "Avant de voir le sommet de la montagne, il faudra gravir les étapes." Une mise en garde nécessaire pour un groupe qui devra aussi gérer les conditions climatiques ("chaleur") et des horaires parfois inhabituels.
Getty Images SportAdversaires ambitieux : Solbakken et Thiaw préviennent les Bleus
Côté adversaires, le respect est mutuel mais l'ambition est là. Ståle Solbakken, le coach norvégien, voit la France comme "peut-être la meilleure sélection en Europe" mais espère, avec humour, que Mbappé "baissera de régime". Pape Thiaw, sélectionneur du Sénégal, rappelle que son équipe "a toutes les armes" et veut s'inspirer de 2002. Même son de cloche chez Adrien Rabiot, qui ne montre "pas de peur" mais sait qu'il faudra être "prêt physiquement".
AFPUn dernier défi de taille pour Deschamps
Pour ce qui sera son dernier tirage au sort, Didier Deschamps a hérité d'un véritable parcours du combattant. Pas de round d'observation possible face à Mané et Haaland. La France est prévenue : si elle veut écrire une "belle histoire" aux États-Unis, elle devra être prête à livrer bataille dès le premier jour. Le compte à rebours est lancé.