Equipe de France : La nouvelle sortie cash de Deschamps sur la blessure de Dembélé

Interrogé sur la gestion des deux blessés, le sélectionneur a balayé les critiques d’un ton ferme : « Il s'est passé ce qu'il s'est passé. Je suis surtout déçu pour Ousmane et Désiré car on perd deux éléments pour le match de demain. On a fait les choses de façon très professionnelle, progressive, comme on le fait pour tous les joueurs, en prenant en compte le ressenti des joueurs. Pour éviter que des questions là-dessus, le PSG n'est pas notre adversaire, même si on a des intérêts divergents ».

Une réponse qui montre à quel point Deschamps refuse de laisser planer le doute. Pour lui, les choix du staff médical comme ceux de l’encadrement reposent sur des méthodes établies depuis longtemps et appliquées à l’ensemble du groupe.

L’entraîneur tricolore a également insisté sur la rigueur du suivi médical imposé aux internationaux : « Le protocole: tous les joueurs sont censés acter leur blessure à Clairefontaine. À partir du moment où ce n'est pas possible, ce n'est pas possible ».

Un rappel destiné à calmer le débat, tout en soulignant que la sélection ne peut pas tout contrôler. La frontière entre responsabilité des clubs et devoir de l’équipe nationale reste un terrain délicat, mais Deschamps assume pleinement son rôle.

Certains observateurs se sont demandé si ces récents pépins pouvaient influencer ses futures décisions. Là encore, le technicien a fermé la porte à toute remise en cause :

« Il faut être sérieux, c'est moi qui prends les décisions. J'ai mon staff et ma responsabilité. Je prends toujours compte des éléments qu'on peut avoir et le ressenti des joueurs, même s'ils ont toujours envie de jouer ».

Pas question donc de céder à la polémique. Deschamps rappelle que la hiérarchie reste claire : les joueurs veulent jouer, mais le dernier mot lui appartient.

Avec l’absence de Dembélé et Doué, le sélectionneur a dû repenser son animation offensive. Il a confirmé avoir appelé Kingsley Coman pour compenser ces deux pertes :

« Évidemment, on perd deux éléments très importants avec Ousmane Dembélé et Désiré Doué mais j'ai fait une liste, j'ai rappelé Kingsley Coman. Je ne vais pas renoncer à ce que nous faisons de bien et mettre l'adversaire en difficulté ».

Le message est limpide : l’attaque française doit rester redoutable malgré les absents. L’un des sujets qui intrigue concerne la place de Michael Olise dans le dispositif. Deschamps a livré son regard sur les qualités du joueur :

« Olise est un joueur offensif et créatif. Il peut alterner entre le côté droit et le cœur du jeu. Il met beaucoup de liant et de la technique pour trouver les attaquants qui sont devant lui », a-t-il fait savoir.

Une manière d’annoncer qu’il pourrait jouer un rôle clé, notamment dans l’animation du milieu offensif.

Si la polémique a occupé une partie de la conférence, le coach n’a pas oublié de parler de l’adversaire. L’Islande, selon lui, reste une sélection solide et évolutive :

« Cette équipe a évolué. Elle a un jeu beaucoup moins direct. Les joueurs se connaissent, ils sont assez techniques. Il y a toujours la possibilité de verticaliser avec une prédominance athlétique sur les phases arrêtées. Il ne faut pas la sous-estimer ».

Un avertissement clair : la rencontre ne sera pas une formalité.

Enfin, Didier Deschamps s’est exprimé sur Adrien Rabiot, dont le temps de jeu à l’OM reste limité avant de s’engager avec l’AC Milan cet été : « Je n'ai que des options. Adrien a joué dans une position (avec l'OM). Il va bien, ça c'est sûr. Évidemment, il a un temps de jeu réduit par rapport aux autres avec ce qu'il s'est passé à Marseille, mais je verrai ».

Le sélectionneur garde donc toutes ses cartes en main, sans dévoiler ses intentions exactes.