Avec un matelas de quatre buts après le match aller, on imaginait un Barça en contrôle. Ce fut tout l’inverse. Ballottés, bousculés, désorganisés, les hommes d’Hansi Flick ont vu les fantômes du passé rôder autour du Signal Iduna Park. Et pourtant, malgré ce naufrage presque collectif, le club catalan a validé son billet pour les demi-finales. Un retour en grâce européen, six ans après sa dernière apparition à ce stade.
Getty ImagesDortmund a frôlé l’exploit, le Barça s’en sort de justesse
Getty Images SportLe Barça surpris d'entrée
Le plan de Flick était clair : aligner ses meilleurs éléments pour tuer tout suspense d’entrée. Mais à peine dix minutes de jeu et déjà un penalty concédé par Szczesny sur Guirassy. Panenka. 1-0. Les Allemands y croient, le Barça bafouille.
Getty Images SportDes errements qui sèment le doute
Si le premier acte n’a pas tourné à la catastrophe, c’est davantage par maladresse allemande que par maîtrise barcelonaise. Fermín tente, Koundé s’arrache, mais derrière, chaque transition du BVB fait mal. Un second but refusé à Dortmund pour hors-jeu maintient un semblant de sérénité.
Au retour des vestiaires, le doute devient panique. Une défense à l’arrêt, un corner mal négocié et Guirassy s’offre un doublé. Le Barça perd pied. Mais comme souvent dans les soirs les plus fébriles, c’est un heureux coup du sort qui sauve les meubles. Sur un centre tendu de Fermín, Bensebaini dévie dans ses propres filets. 2-1. Soulagement.
Getty Images SportDéfendre pour survivre
Ce but libérateur aurait dû permettre aux Catalans de mieux gérer la suite. Mais la fébrilité est contagieuse. Araujo se loupe, Dortmund inscrit un troisième but. Le Barça est au bord du précipice. Flick s’épuise à recadrer ses hommes, Pedri entre pour rassurer, mais rien n’y fait : chaque ballon devient brûlant.
AFPLes Catalans peuvent souffler
Le score ne bougera plus. 3-1. Pas glorieux, mais suffisant. Le Barça, méconnaissable, s’en sort grâce à son avance de l’aller et peut se projeter vers une demi-finale qui exigera un visage bien plus convaincant. L’heure n’est pas à la célébration, mais à la prise de conscience.
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