C’était censé être la grande soirée du Real Madrid, une nouvelle remontada en préparation. Trois buts de retard après une prestation calamiteuse à l’Emirates contre un Arsenal discipliné et revanchard ? Aucun problème. C’est Madrid, après tout. Ici, la logique ne s’applique pas lors des nuits européennes au Santiago Bernabeu... Du moins, c’est ce qu’on voulait croire.
Mais l’illusion s’est rapidement dissipée. Non seulement le Real n’a pas renversé la situation, mais il a été dominé de bout en bout par les Gunners. Arsenal a mérité son succès 2-1, venant s’ajouter à une correction 3-0 de la première manche. Un naufrage.
Il y a bien eu un frisson lorsque Thibaut Courtois a repoussé un penalty de Bukayo Saka en début de rencontre. On s’est alors dit : « Et si ? ». Mais Madrid n’a jamais su enclencher. Même une main dans la surface en leur faveur a été ignorée, et la fin de match s’est résumée à des centres désespérés vers une pointe fantôme — comme si Joselu était encore là, alors qu’il évolue désormais au Qatar.
Le scénario s’est bouclé sans surprise. Saka s’est racheté avec une subtile pichenette, Vinicius Jr a profité d’une erreur de Saliba, mais Martinelli a plié l’affaire en fin de rencontre. Le Real, amorphe, est apparu dépassé.
Et Carlo Ancelotti ? Son aura s’effrite. Face à une équipe bien organisée, son Real a manqué de structure, de plan de jeu et de réponses dans l’axe. Ajoutez à cela un Declan Rice impérial, et vous obtenez un Real Madrid dominé dans tous les compartiments. Ce genre d’échec n’est pas censé arriver au Bernabeu. Et quand ça arrive… l’entraîneur devient naturellement la cible.
GOAL analyse les gagnants et perdants du grand choc vécu dans la capitale espagnole mercredi...






