On connaît la scène. Le Real Madrid entre sur la pelouse avec ses Galactiques. Pendant un quart d’heure, c’est poussif. Pas d’intensité, peu d’envie. Les adversaires se procurent des occasions, parfois même marquent les premiers. Dans les tribunes du Bernabéu, les murmures montent. Parfois, ce sont même des sifflets. Et puis, l’inévitable. Carlo Ancelotti glisse quelques mots à son fils Davide, esquisse un geste vers le terrain. Le sourcil se lève. Et tout change. Madrid s’éveille et finit par rouler sur son adversaire. Une victoire 4-1, mini-crise éteinte.
Ces dernières années, il est devenu presque à la mode de minimiser l’impact d’Ancelotti sur ses équipes. Son célèbre sourcil levé est devenu un meme. Et son onze de départ, entre prétendants au Ballon d’Or et seconds couteaux de luxe, semble presque se gérer tout seul. Alors, gérer ce Real : mission facile ? Pas vraiment.
Mais c’est justement cette approche détachée, ce calme olympien et cette capacité à faire briller les stars sans en faire trop, qui font de lui un candidat parfait… pour une sélection. Et c’est pourquoi le Brésil, qui vient de se séparer de Dorival Jr, pense à lui encore une fois.
Ancelotti avait refusé l’été dernier, promettant d’aller au bout de son contrat madrilène. Mais aujourd’hui, le contexte a changé. Et si c’était le moment idéal pour un dernier grand défi ?




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