C’est une scène pour la moins loquace qui s’est tenue mardi soir à la fin de la rencontre en Manchester City et le Borussia Dortmund. Pendant que l’ensemble du staff allemand pestait contre la décision arbitrale de ne pas avoir accordé un but au BvB, l’un des arbitres assistants de la rencontre a profité de sa proximité avec Haaland pour lui demander un autographe.
Si les joueurs, amis ou idoles, ont l’habitude de s’échanger leurs maillots à la fin des rencontres (même en ces temps de Covid), voir un membre du corps arbitral faire une telle demande à un joueur peut être vu comme une possibilité de ne pas être objectif sur le terrain.
Le déroulé de la première manche de ce quart de finale de la Ligue des Champions et cette décision conte Bellingham a montré qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêt, bien au contraire.
Est-ce parce que les Citizens ont gagné ou simplement parce qu’il n’y voit rien de mal, toujours est-il que Pep Guardiola a préféré en sourire en conférence de presse.
"On m’en a parlé mais je ne l’ai pas vu", a déclaré l’ancien entraîneur du Barça et du Bayern Munich à propos de la demande d'autographe. "Peut-être qu'il est fan de Haaland alors pourquoi pas?"
"Peut-être que c'était pour son fils et sa fille. Je n’ai jamais vu une telle demande auparavant, mais ils ont fait du bon travail ce soir."
"Les arbitres ont été géniaux, le match n’a pas été un problème. Le penalty non sifflé après le VAR a été logique, les gens m’ont dit que ce n’était pas un penalty."
"Et après sur l'action de Bellingham, sa jambe est plus haute que prévu, donc le juge de touche a pris la bonne décision. Ca n’a pas eu une influence comme ça a déjà pu être le cas dans le passé."
Si Pep Guardiola se montre plutôt bon joueur, pas sûr que l’UEFA prenne avec le sourire le comportement de l’arbitre assistant. Mais comme on aime si bien le rappeler, les arbitres sont des êtres humains avant tout.




