Avant même l’annonce de la fin du confinement par le chef d’état français, la Ligue de football s’est mise à plancher sur un scénario de reprise pour ces deux principaux championnats. Des dates sont envisagées pour ce retour sur les terrains (3 et 17 juin prochains). Pourtant, tous les clubs ne sont pas d’accord pour redémarrer et pousseraient fortement en faveur d’une annulation de la saison.
Les coaches effectuent un don contre le coronavirus
Selon une information du Parisien, la majorité des représentants de la Ligue 2 et quelques-uns de la Ligue 1 espèrent qu’il n’y ait plus de compétition jusqu’au mois d’aout prochain. Et deux syndicats de clubs pro se sont même ralliés à cette cause, la Premier Ligue et l’UCPF.
Les petits clubs sont moins dépendants des droits TV
Il existe un enjeu économique colossal lié à la reprise des championnats, mais les clubs qui sont sérieusement impactés sont les gros bras de la Ligue 1. Pour les autres, les conséquences sont minimes, car ils sont moins dépendants des droits TV. D’ailleurs, quelques-uns ont déjà touché la quasi-totalité des sommes qui leur étaient dues de la part des diffuseurs (93%). Pour eux, une interruption définitive du championnat serait donc tout sauf une catastrophe.
Même si ce n’est pas ce qu’elle espère, la Ligue pourrait décréter la fin de l’exercice. Mais, cette solution provoquerait d’autres interrogations, notamment par rapport à la structure du prochain championnat. L’option susceptible de satisfaire le plus de monde possible c’est un championnat à 22 clubs, sans descente en Ligue 2 et deux montées dans l’élite (Lorient et Lens). Et c’est justement la solution pour laquelle militent les clubs qui demandent l’arrêt définitif de la compétition.
