Les histoires d’amour finissent mal en général. Ce dicton, nombreux sont à le penser à Madrid depuis l’annonce du départ de Zinédine Zidane de son poste d’entraîneur.
La deuxième expérience de l’entraîneur français sur le banc madrilène n’a pas connu le même succès que la première et un sentiment de trahison à l’intérieur du club aurait poussé Zidane à rendre son tablier, en pus de la pression médiatique qui entoure le Real.
Un mois après ce départ, Florentino Perez est revenu sur cet épisode et assure qu’il n’a aucune rancoeur envers celui qu’il avait fait venir au club en 2001, pour devenir à l’époque le joueur le plus cher de la planète?
"Son départ ne m’a pas surpris, a déclaré le président madrilène à Onda Cera. C’était une des possibilités. Je le connais. La saison a été dure et être entraîneur est fatigant. J’ai lutté pour qu’il reste. J’ai passé toute une après-midi à essayer de le convaincre avec José Angel Sanchez. Zidane est très simple, quand il dit qu’il veut partir, il est déjà parti."
"Pour dire la vérité, je n'ai pas lu sa lettre d'adieu, assure Florentino Perez. Et je ne veux pas la lire parce qu'on m'a dit qu'elle n'était pas bien et je ne suis pas sûr qu'il l'ait écrite. On m'a dit que ce n'était pas lui. [...] "
"Si nos relations étaient moins bonnes ces derniers mois? C'est votre appréciation. J'ai toujours la même affection pour celui qui a été un grand nom du football, qui est une légende du Real Madrid. Il aura toujours notre reconnaissance à tous."
Triple vainqueur de la Ligue des Champions durant son premier passage et vainqueur de la Liga en 2020 lors de sa deuxième expérience, Zidane a continué à marquer de son empreinte l’histoire du Real Madrid.
Si Florentino Perez estime que le Casa Blanca sera toujours la maison de l’ancien meneur des Bleus, il lui voit un tout autre avenir.
"Je le connais depuis 2001 et je l'aime beaucoup. Je lui souhaite le meilleur dans sa vie future. Il a envie d'être sélectionneur de l'équipe de France et je suis certain qu'il y arrivera."
Avec un Didier Deschamps loin d’être prêt à rendre les armes et un Zizou en salle d’attente, le poste de sélectionneur de la France fait des envieux.


