Vite fait, bien fait. Voilà comment on pourrait résumer la première sortie du Real Madrid post-interruption. Opposés à Eibar dans leur stade d’entrainement d’Alfredo Di Stefano, les Merengue ont plié les débats dès la première période en inscrivant trois buts. Au retour des vestiaires, ils se sont relâchés, mais ce fut sans conséquence. Les trois points étaient dans la besace et ils leur permettent de rester au contact avec le FC Barcelone, qui l'a emporté la veille contre Majorque (4-0).
Hazard décisif pour son match de reprise
Comme les Blaugrana l'avaient fait aux Iles Baléares, les Merengue ont marqué très tôt dans cette rencontre. Dès la 3e minute, le verrou adverse a sauté. Toni Kroos a déposé une merveille de ballon dans la lucarne opposée sur une frappe à l’entrée de la surface. L’Allemand pouvait remercier Karim Benzema, passeur décisif sur cette action.
Zidane : "On a beaucoup de chances de revenir"
L’attaquant français était aussi impliqué sur le deuxième but des siens avec une ouverture pour le revenant Eden Hazard (30e), qui a ensuite choisi la passe pour un coéquipier démarqué, en l’occurrence Sergio Ramos. Ça faisait 2-0 puis 3-0 lorsque Marcelo a apporté sa contribution au festival de son équipe avec une frappe en force à la 37e minute. Le Brésilien a ensuite célébré sa réalisation par un hommage à George Floyd. Les jeux étaient donc faits avant même la fin du premier acte.
Le Real a levé le pied après la pause
La seconde période des locaux a été, elle, nettement moins convaincante. Les Madrilènes se sont endormis sur leurs acquis, et c’est ce qui a permis à Eibar de réduire le score à 3-1 à l’heure du jeu par l'intermédiaire de Bigas. Les visiteurs auraient même pu relancer totalement le suspense si Thibaut Courtois ne s’était pas interposé devant Pedro Leon (69e). Un gros passage à vide pour le Real, mais qui servira de piqûre de rappel à cette formation.
Pour la 200e de Zinédine Zidane, et même en ne jouant qu’une mi-temps sur deux, le Real a donc rempli son devoir. Les Castillans répondent du tac au tac à Messi et sa bande. La bataille pour le titre en Espagne est toujours aussi indécide et riche en suspense.




