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Neymar Mbapppé Logo PSGGetty Images

PSG : Comment Paris s'est sorti des griffes du fair-play financier et pourra être ambitieux lors du mercato

La bonne nouvelle de la fin de l'année. Après une saison compliquée, sûr et en dehors du terrain, le PSG va rentrer dans les clous de la nouvelle version du fair-play financier, comme l'avait révélé Le Parisien. En communication très régulière avec l'UEFA, le leader de L1 va se conformer à l'accord négocié et pourra vivre un mercato plus sexy et attractif que l'été dernier afin de se renforcer. Goal vous explique comment Paris s'est sorti des griffes du FPF, appelé aujourd'hui FSR.

Les primes de prolongations de Mbappé amorties lors du précédent exercice

Si les chiffres présentés à l’UEFA en août dernier étaient dans le rouge, Paris le devait essentiellement à la prolongation de Kylian Mbappé. Dans la foulée de ce nouveau contrat jusqu’en 2024 (plus une année en option), le club lui a versé des primes qui figurent dans les comptes de l’an passé. 

Le nouveau règlement du fair-play financier, désormais appelé FSR (Financial Sustainability Regulation, à traduire par « Règlement sur la viabilité financière ») autorise les formations européennes à des pertes de 60 millions d’euros sur trois années.

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Le PSG, lui, a négocié pour que ce déficit, dû en grande partie au bail de l’attaquant star de l’équipe de France, figure dans ses comptes dès la première année, avant d’être ensuite à l’équilibre pour 2023, 2024 et 2025. Un objectif atteint pour cet exercice, dont il remettra les résultats en octobre à l’instance dirigeante du football européen.

Le coup de boost du CVC

Avec la prolongation de Neymar et l’arrivée de Messi en 2021, le renouvellement de Mbappé en 2022 et plus d’une trentaine de joueurs sous contrat professionnel, la masse salariale a explosé et dépassé les 730 millions d’euros, alors que le chiffre d'affaires n’était que de 660 M€.

Mais cette fois, le PSG a inversé la tendance et, en dehors du terrain, la saison 2022-2023 du PSG sera celle de tous les records. Selon ses prévisions, le club de la capitale va déclarer un chiffre d’affaires supérieur à 800 M€, boosté par une progression des secteurs billetterie (proche de 150 M€) et merchandising (400M€) par rapport au précédent exercice.

Son salut, Paris le doit surtout au versement de la première traite du CVC (*) qui va lui rapporter près de 200 millions d’euros sur trois ans. Grâce à ce résultat économique positif, la masse salariale va mécaniquement passer de 111 à 90 % de son CA.

En 2025, la masse salariale devra représenter 70% des revenus

Comme d’autres clubs qui ont un objectif sur trois ans, Paris va lui aussi devoir se conformer aux nouvelles règles du FSR. Si la masse salariale va tomber à 90% du chiffre d’affaires pour la saison cours, les directives de l’UEFA imposent que cette réduction se poursuive. 

Dès 2024, le champion de France devra descendre à 80% et à 70% pour 2025. Son objectif ultime. Si la confiance semble de mise pour l’atteindre, le PSG a deux leviers : voir ses revenus augmenter, ce qui, avec un départ de Lionel Messi, sera un vrai challenge mais aussi poursuivre sa politique de réduction de son effectif entamée la saison passée. On ne l’a pas dit mais les quinze prêts du PSG cette saison, avec des prises en charge partielle ou complète de certains salaires, ont aussi permis au club de se donner un peu d’oxygène.

Un mercato ambitieux mais pas illimité 

C’est l’un des effets positifs du respect des règles imposées par l’UEFA : Paris va pouvoir se montrer actif sur le marché des transferts mais devra tout de même regarder ses comptes et poursuivre ses efforts sur la réduction de sa masse salariale, notamment en se séparant définitivement des joueurs qui vont revenir de prêt. 

S’il reste l’homme en charge du mercato, Luis Campos connaît déjà la marge de manœuvre qu’il pourra avoir pour remodeler l’effectif parisien. L’enveloppe sera nettement supérieure aux 80 millions d’euros annoncés dans la presse il y a quelques semaines. Un chiffre qui avait d’ailleurs étonné en interne puisqu’il ne reposait sur aucun calcul.

Selon nos informations, les services administratifs du club de la capitale lui ont remis des directives et le scénario envisageant la présence de ses trois stars Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé pour la saison prochaine entre dans le cadre financier.

* CVC ou Capital Partners est un fond d’investissement basé au Luxembourg. Après plusieurs investissements dans le sport, il a racheté en juillet dernier 13% de la filiale commerciale de la Ligue de football professionnel contre 1,5 milliards d’euros.

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