Dans un long entretien accordé au journal L'Équipe publié ce mercredi, Igor Tudor a dressé un premier bilan de sa première saison sur le banc de l'Olympique de Marseille. 2è de Ligue 1, le club olympien brille par son jeu offensif et énergivore mais les éliminations en phase de poule de Ligue des Champions ainsi qu'en Coupe de France (contre Annecy) laissent tout de même un goût amer et d'inachevé, malgré un bilan global positif tiré par le technicien croate.
La déception en Coupe de France
"Je suis content. du travail que nous avons fait jusqu'ici, avec une belle Ligue des Champions et une déception en Coupe, c'est vrai. Après avoir sorti Rennes et Paris, être éliminé, c'est dur. Ce match de Coupe contre le PSG, c'est l'un des plus beaux matches auxquels j'ai participé comme entraîneur", a expliqué le coach olympien. Le club azuréen n'a donc plus que le championnat de France à jouer. 2è avec deux points d'avance sur le RC Lens, les hommes de Tudor pointent à 7 points du PSG et gardent donc un mince espoir de les titiller à 10 journées de la fin.
Malgré cela, il ne veut pas évoquer cette première place et estime que le club de la capitale a une arme très puissante, à savoir Kylian Mbappé, qu'il considère comme le meilleur joueur du monde. "S'ils (le PSG) veulent gagner, ils gagnent. Après il y a Mbappé. J'ai un immense respect pour Messi, qui est pour moi le meilleur joueur de l'histoire du foot, Neymar est très fort lui aussi mais aujourd'hui, Mbappé est le plus fort au monde et l'équipe n'est pas du tout la même avec ou sans lui. D'ailleurs, quand il n'était pas là, on les a battus (en Coupe de France). Ensuite avec lui, et avec une autre motivation de leur part, ils ont gagné", a-t-il expliqué.
Alexis Sanchez encensé lui aussi
Par la suite, Tudor a également chanté les louanges de son joueur Alexis Sanchez, auteur de 16 buts en 34 matches toutes compétitions confondues cette saison et qui fait partie des meilleurs Marseillais de la saison. "Je le voyais à l'Inter, il était très bien déjà. Il m'a toujours plu. Il a une âme, lui, il aime le foot et il veut gagner. Il arrive deux heures avant les autres, il n'a pas un gramme en trop. Cela fait la différence", a confié l'ancien entraîneur d'Hellas Vérone.


