Lundi, en conférence de presse, André Villas-Boas et Dimitri Payet étaient pleins de bonnes intentions. Après deux défaites face à l’Oluympiakos et Manchester City, l’Olympique de Marseille se savait dos au mur et allait donc montrer un autre visage. Celui d’un club conquérant en Europe et prêt à jeter toutes ses forces dans la bataille pour continuer à croire à une qualification pour le tour suivant. Malheureusement, les belles paroles n’ont pas été accompagnées de gestes et l’OM a subi une troisième défaite en autant de matches dans cette Ligue des Champions (3-0) sur la pelouse de Porto.
Corona, un vrai poison
Plus que le triste record de douze revers de suite égalé ce mardi soir au Portugal, c’est encore une fois la partition rendue qui fait grincer des dents. Face à un adversaire bien moins impressionnant que City, les coéquipiers de Payet n’ont pas réussi à prendre le meilleur dans le jeu.
Villas-Boas avait pourtant opté à un retour à quatre défenseurs et surtout le n°10 et Thauvin pour alimenter Benedetto. Seulement, les Olympiens ont encore été inoffensifs pendant l’ensemble de la rencontre et se sont contentés d’une possession stérile.
Face aux journalistes, Payet avait avoué que l’inexpérience de l’effectif marseillais pouvait expliquer ce début compliqué. Mardi soir, cette excuse ne peut être reçue, il manque clairement des leaders pour ce type de compétition. Parmi les plus capés en Europe à l’OM, le meneur marseillais a failli à son rôle.
Aucun tir cadré pour l’OM
En dedans physiquement depuis quelques semaines, le Tricolore a eu l’occasion de sortir la tête de l’eau de ses coéquipiers sur un penalty sifflé sur Thauvin après l’ouverture du score rapide de Marega (1-0, 4eme). Mais, en manque de confiance, il a envoyé son ballon dans les tribunes vides du stade du Dragon (11eme).
En face, Porto n’a pas dominé outre-mesure les débats mais le club portugais a fait ce qu’il fallait pour se rendre la partie facile. Grâce à ce but d’entrée puis par un coup de pouce de l’arbitre de la rencontre pour une faute légère d’Amavi sur Corona. A la différence de Payet, Sergio Oliveira ne s’est pas fait prier pour faire le break juste avant la demi-heure de jeu (2-0, 28eme).
En cette crise sanitaire, Corona a été un vrai poison pour la défense marseillaise et s’est illustré avec deux passes, en servant sur un plateau Luiz Diaz qui a tué les espoirs marseillais en deuxième période (3-0, 69eme). L’OM voulait bien faire mais l’OM n’a surtout pas les crocs assez longs pour montrer un meilleur visage dans cette compétition.




