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Pablo Longoria MarseilleGetty

OM, Pablo Longoria fracasse l’arbitrage français

L’Olympique de Marseille en a marre des décisions arbitrales en Ligue 1. En dehors de Mehdi Benatia, qui a nargué l’arbitre Benoît Bastien récemment, le président du club basé dans les Bouches-du-Rhône, Pablo Longoria, attaque le corps arbitral français.

"Beaucoup de décisions illogiques"

Marseille ne décolère pas depuis le match à Lyon (victoire 2-3) au cours duquel Leonardo Balerdi a été expulsé après seulement cinq minutes de jeu. Même si Mehdi Benatia a écopé de six matchs de suspensions, dont trois fermes, le président du club phocéen ne pense pas donner sa langue au chat. Dans une interview accordée à L’Equipe, le dirigeant espagnol estime que l’arbitrage français fonctionne très mal depuis fin de l’année dernière.

Leonardo Balerdi Lyon Marseille Ligue 1 22092024Getty

« Je crois qu’il y a un haut niveau de confusion de l’arbitrage français depuis décembre 2023, plus ou moins, quand tu as eu des bouleversements à sa tête. Une confusion énorme. Il y a eu un changement de dynamique. Les erreurs ont toujours existé, mais les choses étaient beaucoup plus claires. Maintenant, je vois beaucoup de décisions illogiques, d’incompréhensions, de choses dites publiquement mais pas faites en privé », a lancé Pablo Longoria.

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Longoria ne veut pas de faveurs pour l’OM

Pour le président de l’Olympique de Marseille, l’incohérence a pris place au sein du corps arbitral français, notamment en Ligue 1. Pour Pablo Longoria, l’idée n’est pas la demande d’une faveur pour le club du Sud de la France, mais plutôt inciter les arbitres à prendre les bonnes décisions au cours des matchs.

Pablo Longoria MarseilleGetty

« Pour moi, l’arbitrage est incohérent, chaque week-end, pas seulement pour l’OM. Depuis mes années à Valence, je respecte toujours l’arbitrage. Tu sais quand tu dois mettre la pression, parfois la relâcher, mais avec une relation soutenue, de la logique et du respect dans les questions et les réponses. Je ne retrouve pas cela aujourd’hui, par exemple, dans le rapport sur Cornelius après OM-Nice. Arbitrer est l’un des métiers les plus difficiles au monde. Je ne veux pas des décisions favorables, mais du respect et de la cohérence. Comme club, je ne peux pas accepter de ne pas en avoir », a-t-il ajouté.

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