Recrutés l'été dernier pour faire oublier Bafétimbi Gomis à l'OM, Valère Germain et Kostas Mitroglou n'arrivent toujours pas à se libérer et faire chavirer le Vélodrome. À eux deux, ils ne comptent d'ailleurs qu'un seul but en Ligue 1 jusqu'ici. Une statistique pour le moins préoccupante. Pourtant, il en faut bien plus pour faire perdre son calme à Rudi Garcia.
"Non cela ne m'inquiète pas. Ils ont ma confiance. Ils travaillent à l'entrainement et on reste proche d'eux, a déclaré le coach marseillais en conférence de presse avant le duel contre la meilleure défense du championnat, Montpellier. Dimitri (Payet) et Morgan (Sanson) l'ont souligné : tous les joueurs sont importants. Ça va venir pour nos attaquants. On a réussi à être seconds sans que nos attaquants de pointe réussissent à bien fonctionner, alors quand ils se mettront à marquer des buts, ça sera un plus indéniable. Il faut les laisser tranquilles".
"Dans mes équipes, le danger vient de partout"
Garcia soutient donc ses joueurs et il appelle aussi l'opinion générale à être moins sévère dans ses analyses. Pour lui, il est trop tôt pour "descendre en flèche" un élément, aussi inefficace soit-il. "À ceux qui critiquent, je dirai que si eux, et quel que soit le travail qu'ils font, si après quatre mois ils reçoivent un déluge de critiques comme celles qu'on reçoit chez nous, je ne suis pas sûr qu'ils auraient été très en confiance dans leur métier".
L'ancien entraineur de la Roma a ensuite conclu en rappelant que dans la plupart des équipes qu'il a entrainées durant sa carrière, il a toujours fait en sorte qu'il n'y ait pas une grande dépendance envers l'avant-centre : " Un attaquant, on le sait très bien, quand on gagne 3-0 et qu'il ne marque pas, il n'est pas content et il a raison de ne pas l'être. Son job est de marquer, même si moi je connais l'importance qu'ils ont. Dans mes équipes, à part avec Moussa Sow et Bafé Gomis, le danger est souvent venu de partout".


