L’Olympique de Marseille s’est imposé face à l’Olympique Lyonnais, dimanche à l’occasion de la 5e journée de Ligue 1 (2-3). Une victoire obtenue aux forceps dans un Olympico qui continue de faire parler. La LFP vient d’ailleurs de prendre une décision à l’encontre de Mehdi Benatia après ses propos sur l’arbitrage du match OL – OM.
Mehdi Benatia dézingue l’arbitrage après OL – OM
Ce n’était pas gagné d’avance pour l’OM. Juste après cinq minutes de jeu, les Phocéens se retrouvaient à 10 après l’expulsion de Leonardo Balerdi pour une faute sur Alexandre Lacazette. Une décision jugée injuste par Mehdi Benatia qui a poussé un coup de gueule contre l’arbitrage à la pause alors que le score était encore à 0-0. Cependant, ce carton rouge n’a pas empêché l’OM d’aller chercher la victoire avec un but de Jonathan Rowe dans les dernières secondes, juste après l’égalisation de Rayan Cherki, une minute plus tôt.
Mais malgré cela, le conseiller sportif ne s’est pas privé de pester contre les juges de la rencontre au coup de sifflet final. « Je ne suis pas surpris. On regarde un petit peu ce qui se passe. Monsieur Bastien, Lyon-Marseille, je n’étais pas bien déjà, bien sûr. L’année dernière, je m’en rappelle encore. Regardez les épisodes. Moi, je n’invente rien. Je regarde les images comme tout le monde… », a lâché Mehdi Benatia au micro de DAZN.
Mehdi Benatia va s’expliquer devant la LFP
Cet Olympico va visiblement laisser des traces des deux côtés. Après le craquage de Rayan Cherki, recadré par Pierre Sage et le chambrage de Neal Maupay, c’est la LFP qui durcit le ton contre Mehdi Benatia. Si une décision n’a pas encore été prise contre le dirigeant marseillais, le conseiller sportif de l’OM est convoqué par la commission de discipline de la Ligue, pour s’expliquer comme le rapporte L’Equipe, ce lundi. Une convocation qui fait suite à la saisine de la LFP par le Conseil National d’Éthique qui désapprouve la sortie de Mehdi Benatia.
« Son attitude agressive est répréhensible et mérite d'être signifiée à la commission de discipline. Elle est très véhémente, mais on considère que c'est une colère calculée, maîtrisée. Sinon, il aurait tenu des propos injurieux. Elle avait pour but de mettre la pression sur les arbitres pour la deuxième mi-temps. Cela laisse à penser au spectateur qu'il a pété un câble. Mais moi, je considère qu'il est en maîtrise. Mais cette attitude est inadmissible de la part d'un dirigeant. Il n'a pas à se comporter comme ça », a confié le président du CNE, Patrick Anton, au quotidien français.