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Lyon Marseille Ligue 1 22092024Getty

L’OM de De Zerbi, c’est de la folie !

A Marseille, on a pour habitude de s’enflammer pour un rien, tout comme on a aussi tendance à dramatiser après le moindre accroc. Mais, ce dimanche, il ne serait pas incongru de parler d’une performance XXL. Peut-être la plus impressionnante réalisée par cette équipe depuis plusieurs saisons. Et elle porte la signature de Roberto De Zerbi.

Rien ne perturbe cet OM

L’entraineur italien n’était pas sur le terrain, certes. Mais, on peut imaginer que ce sont ses consignes et ses préceptes qui ont fait que l’OM n’a jamais lâché dans cette partie. Qu’il a évolué avec un homme en moins comme s’il était à égalité numérique. Et qu’il est allé chercher la victoire juste avant le gong alors que l’égalisation de Cherki à la 94e aurait pu plomber son moral.

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Depuis l’entame de la saison, cet OM fait tout bien ou presque. Il n’a abandonné des points que face à Reims (2-2) à domicile et le résultat des Champenois contre le PSG suggère que ce n’était pas vraiment une contre-performance. Et le succès récolté ce dimanche à Lyon (3-2) au bout d’un match exceptionnel est venu confirmer tous les progrès faits depuis l’intersaison. C’est-à-dire depuis l’arrivée aux commandes de l’équipe de mister De Zerbi.

Au Groupama Stadium, les évènements n’étaient pourtant pas favorables à Marseille. Avec l’expulsion de Leonardo Balerdi dès la 5e minute, et qui était particulièrement sévère, l’équipe phocéenne a vu sa tâche se compliquer sérieusement d’entrée. Elle aurait pu alors se décourager et abandonner. Ça n’a pas été le cas. Même après l’ouverture du score lyonnaise de Duje Caleta-Car au début du second acte, cette formation n’a pas dévié de sa ligne directrice. Elle n’avait qu’une idée en tête : mettre à mal son adversaire du jour. Coute que coute. Et c’est ce qu’elle est parvenue à faire.

Pol Lirola Ulisses Garcia Lyon Marseille Ligue 1 22092024Getty

Les anciens bannis se sont révoltés

Pol Lirola et Ulisses Garcia, qui sont peut-être les deux joueurs les plus contestés de l’effectif marseillais, ont amorcé la révolte marseillaise avec un but chacun (69e et 82e). Profitant des espaces laissés inexplicablement par les Lyonnais dans leur dos, ils sont allés battre Lucas Perri avec beaucoup de sang-froid. De 0-1, on est passé à 1-2 et c’était on ne peut plus mérité. « Ça me fait plaisir de les voir marquer, a lâché Mehdi Benatia au coup de sifflet final. C’est des choses qui j’ai envie de voir. Un tempérament comme ça ».

Il n’y a pas que l’identité des buteurs que le Franco-Marocain a aimé. « Il faut mettre en avant l’état d’esprit », a-t-il ajouté, en soulignant aussi les différentes péripéties du match. Après avoir taillé l’arbitre, il s’est d’ailleurs chargé de tirer un grand chapeau à tout le monde. « C’est plus que les 3 points ce soir. On est au commencement de quelque chose, d’un projet. Nous, à l’intérieur du club, les Marseillais, ils ont une équipe et ils peuvent se reconnaitre à travers ces joueurs et ce coach. Si tu veux devenir un groupe, quand tu gagnes dans ce stade, avec cette adversité, c’est parfait. Je dis bravo au coach aux joueurs ».

De Zerbi a donc eu droit aux compliments de Benatia. Pablo Longoria et Fabrizio Ravanelli l’ont aussi grandement félicité, en se jetant dans ses bras dès la fin de la partie. Des gestes qui ne mentent pas et qui montrent à quel point on est admiratif du travail de cet entraineur. Un technicien qui vient à peine de débarquer en France, au sein du club le plus « chaud » du pays et qui obtient les résultats immédiatement. C’est une surprise pour les observateurs, mais pas pour ceux qui le connaissent. Ni pour les joueurs qu’il côtoie au quotidien. « Il aime le football. Il veut que l’équipe ait la même mentalité que lui », a indiqué Geronimo Rulli après le triomphe à Lyon.

Roberto De Zerbi Lyon Marseille Ligue 1 22092024Getty

De Zerbi salue le mérite des joueurs et des dirigeants

Il ne faut pas compter en revanche sur le coach italien pour prendre la grosse tête. Quand on lui met en avant le travail qu’il a accompli en un temps record, il préfère surtout évoquer l’investissement des joueurs. « Ce soir, c’est plus que 3 points. On a montré de la personnalité. Il y a eu du jeu, dans un grand stade et sans nos supporters. Je suis très fier de mes joueurs », a-t-il confié. Il a aussi eu un mot envers ces éléments qu’il a peu utilisé lors des premiers matches et qui ont guidé l’équipe vers la victoire. « Nos buts, c’est notre façon de joueur, ceux marqués par Lirola et d’Uliess Garcia. Le mérite est pour eux, seulement pour eux. Ils s’entrainent bien et se comportent bien ». Enfin, en grand seigneur qu’il est, il a aussi cité ses dirigeants et les a associés à ce début de saison tonitruant : « Si une équipe est née ce soir ? Non, depuis quelques temps déjà quand Frank (McCourt), Pablo (Longoria) et Mehdi (Benatia) ont commencé à construire cette équipe. Notre premier objectif c’était de régénérer tout ça et rendre fier les supporters ». Avec un entraineur aussi compétent et aussi classe, le peuple marseillais a le droit de rêver très grand.

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