Dimanche, lors du match du PSG contre Bordeaux (3-0), les principales stars de l’équipe francilienne ont été conspuées par le public du Parc. A l’exception de Kylian Mbappé, tous ont subi le courroux des supporters locaux suite à l'élimination essuyée en Ligue des Champions.
Les sifflets qui ont fait le plus fait débat sont ceux qui étaient dirigés envers Lionel Messi et Neymar. Beaucoup parmi les observateurs ou simples amateurs du football se sont étonnés du fait qu’on ait osé manquer de respect à ces deux grands footballeurs.
Rothen invite les fans du PSG « à ne pas se calmer »
Johan Micoud, Alain Roche, Gary Lineker, pour ne citer que ceux-là, font partie de ceux qui ont été scandalisés par le traitement réservé à La Pulga. Mais, d’un autre côté, il y en a également ceux qui ont compris la réaction des Ultras du club. Jérome Rothen fait partie de cette catégorie-là.
L’ancien joueur du club a réagi à cette polémique ce lundi lors de son émission radio sur RMC, « Rothen s’enflamme ». Non seulement, il a indiqué que les supporters avaient le droit de manifester leur colère comme ils l’ont fait, mais il les a aussi encouragé à continuer à le faire. Le but étant de faire évoluer les choses au sein du club.
« Je comprends les sifflets. On est tous passés par là, et pas besoin de s’appeler Messi ou Neymar. C’est une façon de s’exprimer quand les gens ne sont pas contents. On doit le respecter, a-t-il déclaré. Au bout d’un moment, les gens en ont ras-le-bol et ils veulent que ça change. Je les encourage surtout à ne pas se calmer. Je serai là pour les aider à ne pas se calmer. Il n’y a pas de violence, il y a des banderoles. »
L’ex-international français a poursuivi en indiquant que Messi et Neymar doivent se retrousser les manches et en faire plus pour un club qui les paie grassement : « Pourquoi les gens ont plus sifflé Neymar et Lionel Messi ? Parce qu’on attend plus d’eux. Dix fois, quinze fois, même cinquante fois plus. Leur faute numéro une sur l’élimination face au Real, c’est leur prestation parce qu’on attendait qu’ils fassent des différences par rapport à leur statut. […] Ils ont mérité ce statut-là, mais aujourd’hui c’est insuffisant. »
