On annonçait les caisses de l’Olympique de Marseille vides et pourtant le club phocéen est bien l’un de ceux qui bougent le plus dans ce début de marché des transferts. Si pour le moment, seul un accord de principe a été trouvé entre l’OM et Flamengo pour l’arrivée de Gerson, le milieu brésilien ne devrait pas être la seule recrue.
En plus des fins de prêts de Ntcham ou encore Cuisance et le départ libre de Florian Thauvin, Marseille ne s’interdit pas de vendre quelques éléments à fort potentiel en cas de belles offres. On pense bien évidemment à Boubacar Kamara ou encore Duje Caleta-Car.
Deux joueurs qui permettraient une belle rentrée d’argent mais qu’il faudrait aussi remplacer. Face à la marge de manoeuvre limitée, les dirigeants de l’OM sont donc à la recherche de bons coups.
Si la rumeur venue d’Espagne concernant Philippe Coutinho ne semble pas franchement réalisable en raison du salaire et du prix de transfert voulu par le Barça, celle de David Luiz semble rentrer parfaitement dans ce processus. D’après La Provence, Pablo Longoria aurait déjà sondé l’entourage du joueur afin de prendre la température.
Libre depuis la fin de son contrat avec Arsenal, David Luiz ne coûterait donc aucune indemnité de transfert à l’OM mais possède malgré tout un salaire conséquent surtout quand on connait le passif du joueur concernant les blessures. Passer par le PSG entre 2014 et 2016, le défenseur brésilien acceptera-t-il de revoir son salaire à la baisse ?
Il n’a pas caché qu’il aimerait finir sa carrière au Brésil, ce qui laisse à penser que oui. Seulement l’intérêt marseillais pourrait retarder son retour au pays. Il se murmure d’ailleurs que l’ancien défenseur de Chelsea apprécie fortement Jorge Sampaoli.
En mettant l’entraîneur argentin sur son banc, l’OM savait qu’il allait pouvoir compter sur l’aura de l’ancien sélectionneur chilien pour réussir certains coups.
Rien n’est encore signer mais voir de tels noms associés au club marseillais, qui jouera la Ligue Europa la saison prochaine, prouve que les dirigeants marseillais n’avaient pas forcément tord.


