Antoine Griezmann Olivier Giroud Kylian Mbappe FranceGetty

Mbappé : "On aura besoin de Giroud"

L’équipe de France défie mardi soir l’Allemagne en ouverture de l’Euro. Les Bleus sont désormais totalement focalisés sur ce choc et les ondes négatives qui ont pu polluer leur phase de préparation ont été complètement chassées.

La bisbille entre Mbappé et Giroud avait alimenté les discussions pendant plusieurs jours. A présent, c’est de l’histoire ancienne. L’attaquant du PSG l’avait assuré en conférence de presse dimanche, et il l’a répété de nouveau dans un entretien accordé à TF1. « Bien sûr que c’est oublié. Dans la vie, il ne faut pas s’apitoyer sur son sort. On a un objectif commun, et on aura besoin de Giroud aussi ».

« Pas de problème avec la pression extérieure »

L’attaquant du PSG se concentre désormais uniquement sur le terrain, mais sans se mettre trop de pression inutile. « On est excités car ce n’est pas rien de jouer l’Euro. Il faut garder ce côté enfant. Mais on est prêts et on s’est préparés. On joue un adversaire redoutable, mais il faut avoir foi en notre groupe, en notre équipe et notre staff. On se doit de faire quelque chose de bien ».

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Sur le plan personnel, Mbappé essaye aussi de ne pas trop se prendre la tête, même si les attentes sont énormes sur ses épaules. « Bien sûr que je suis plus attendu qu’en 2018 car je suis un meilleur joueur. Mais c’est toujours le cas, et je n’ai pas de mal avec ça. Et le plus important c’est de rester dans un cadre collectif. Car c’est le collectif qui me permettra de briller. J’ai toujours aimé les matches à pression. Des fois ça ne se passe pas bien, mais je ne me suis jamais caché », a-t-il lâché.

« Quand on est la France, on entame une compétition pour la gagner »

La star tricolore ne doute de rien avant ce grand rendez-vous. Et ses coéquipiers aussi sont tous certains de leurs forces. Une approche que d’aucuns ont assimilé de l’arrogance. Mbappé assure que ce n’est pas le cas. Si l’équipe de France avance en affichant haut ses ambitions c’est parce qu’elle sait de quoi elle est capable. « C’est sûr que gagner le Mondial ça nous a servi. Mais il faut jouer les matches et remettre les mêmes ingrédients qu’il y a 3 ans ».

Et en cas de faux-pas, serait-ce un échec ? La réponse du prodige de Bondy : « C’est difficile à dire, car y a beaucoup de paramètres. Mais quand on est la France et qu’on entame une compétition, l’objectif est de gagner et montrer qu’on en veut plus que les autres. »

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