Morgan Sanson Marseille Rennes Ligue 1 29092019Getty

L’OM accroché par Rennes (1-1)

Dans un Vélodrome chaud bouillant, l’OM espérait faire le plein de points dimanche lors de la réception du Stade Rennais. Mais, en ne jouant qu’une mi-temps sur deux, l’équipe de Villas-Boas n’a pu assurer mieux qu’un match nul. S’ils n’ont plus perdu depuis la 1e journée, les Marseillais commencent aussi à oublier le goût de la victoire à force d’empiler les scores de parité.

Les Verts respirent un peu

Les Phocéens ont eu du mal à entrer dans le match. Les premières minutes les ont vu se montrer très hésitants, et aussi particulièrement fébriles derrière. Durant la première demi-heure, Rennes s’est créé plusieurs opportunités franches et l’une d’elles a fini au fond. Un centre à ras de Da Silva venu de la droite a été repris par Hiroki Sakai (19e), lequel sous la pression de M’Baye Niang a envoyé le cuir dans ses propres filets.

A 1-0, Rennes avait le vent en poupe. Et l’équipe de Julien Stéphan a eu tort de ne pas en profiter pour enfoncer le clou. Jusqu’à la pause, l’OM est resté inoffensif et il y avait clairement matière de plier le match pour les Bretons avec un peu plus d’application dans le dernier tiers du terrain.

Les deux gardiens ont brillé

Au retour des vestiaires, ce fut une autre histoire. Marseille s’est réveillé et à commencer à montrer les crocs. Plus cohérents dans ce qu’ils proposaient, les locaux n’ont pas eu, dès lors, à attendre longtemps avant d’égaliser.  A la 52e minute, Duje Caleta-Car a relancé les siens en plaçant une superbe tête décroisée sur un corner de Bouna Sarr. Le vice-champion du monde a bien choisi son moment pour inscrire son premier but dans le championnat français.

Après avoir fait le plus dur, l’OM a logiquement gagné en confiance. Poussé par leur public et en quête de la victoire, les hommes de Villas-Boas ont mieux terminé la partie. À deux reprises, ils auraient pu rafler la mise, mais Edouard Mendy a fait les arrêts qu’il fallait devant Bouna Sarr (82e) et Benedetto (87e). Le gardien des Rouge et Noir a fait le travail, et son homologue du jour, Steve Mandanda, n’a pas été en reste. A la 85e minute, le portier olympien a fait parler toute sa classe et sa dextérité en signant deux arrêts, coup sur coup, devant Adrien Hunou. Du grand Mandanda, et qui permet donc à son équipe d’assurer le nul à défaut d’avoir validé la victoire.

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