Quatre jours après avoir réussi l’exploit de dominer le PSG chez lui, l’OM pensait pouvoir enchainer à domicile contre l’ASSE. Mais, à l’occasion de cette première sortie de l’exercice au Vélodrome, les Phocéens se sont totalement manqués. Payet et ses coéquipiers ont livré une piteuse prestation et ils en ont été punis. Déjà bien au point, l’équipe forézienne les a dominés logiquement 2-0, signant son premier succès en terre marseillaise depuis 1979.
L’ASSE a imposé sa loi
Pour la 600e de Claude Puel sur un banc de Ligue 1, Saint-Etienne a tout fait pour donner satisfaction à son coach. Elle a attaqué le match par le bon bout, et a su préserver la maitrise jusqu’au coup de sifflet final. Emmenés par le brillant duo Romain Hamouma – Denis Bouanga, elle s’est montrée très menaçante offensivement, tandis que Marseille a été uniquement dans la réaction.
L’OM a laissé passer sa chance
Ce n’est qu’à l’approche de l’heure du jeu, et après un remaniement tactique (passage en 4-2-3-1), que Marseille a connu son premier temps fort. En l’espace de 17 minutes, les Olympiens ont eu trois belles opportunités d’égaliser. Ils ne les ont pas converties. Aké a touché la transversale (51e), puis a buté sur Moulin (68e) et entre-temps Thauvin a manqué le cadre (56e) après une reprise ratée de Morgan Sanson. Le héros du Classique a aussi mis contribution Moulin à la 89e, mais cette occasion-là lui a donné moins de regrets. L’ASSE ayant réussi à la 75e de plier le suspense et assurer la victoire. Alors qu’il venait juste de manquer un face à face avec Mandanda, Bouanga a doublé la mise d’un tir plein axe à la suite d’une passe de Nordin en conclusion d'un contre express.
En gagnant, Saint-Etienne se hisse en tête de la Ligue 1, avec un trois sur trois en terme de victoire, 6 buts marqués et zéro encaissé depuis l’entame de la saison. Claude Puel peut être fier de ses hommes, qui se sont bien remis de leur revers en finale de la Coupe de France. Pour l’OM, il s’agit d’un vrai coup d’arrêt. Au-delà de la défaite, c’est surtout la manière qui a été inquiétante. Villas-Boas a encore du pain sur la planche.