Moussa Diarra Toulouse

"J'ai toujours été un capitaine dans l'âme" rappelle Moussa Diarra, jeune espoir de Toulouse

Toulouse compte dans ses rangs de nombreux jeunes aux qualités remarquées. Parmi eux, Bafodé Diakité, Manu Koné, Amine Adli, Janis Antiste ou encore le Franco-malien Moussa Diarra. Ce dernier, formé défenseur et qui évolue le plus souvent au milieu avec Patrice Garande, était le capitaine de la génération Gambardella il y a deux ans. Utilisé à neuf reprises cette saison, il s'est confié à Goal avant le derby contre Bordeaux ce mercredi (14h45) en 32es de finale de la Coupe de France.

Le derby contre Bordeaux est-il le genre de match à gagner, un match qui vous stimule en particulier ?

Moussa Diarra : On joue tous les matches pour gagner, mais c'est vrai que cette rencontre a une saveur particulière pour toute l'équipe et notamment les jeunes comme moi qui sont formés ici. C'est un derby et je crois que je n'en ai joué qu'un seul jusqu'à maintenant. C'était pendant notre campagne de Gambardella, en amical, pour préparer la finale, et on s'était incliné là-bas d'ailleurs... Il faudra d'abord jouer notre football, sans complexe. On va là-bas pour gagner, c'est un match couperet, on le sait.

Jouer sans complexe, justement, n'est-il pas la force de Toulouse cette saison avec cet alliage entre jeunesse et joueurs plus expérimentés ?

Dans l'équipe, on a des cadres même s'ils sont jeunes comme Kelvin Amian, le capitaine Gabrielsen, Steven Moreira ou Dejaegere. Ils nous mettent tout de suite à l'aise, en confiance. Ce sont eux qui facilitent la transition entre le centre de formation et le monde professionnel. On a un bon groupe avec une bonne alchimie. On est tous solidaires et c'est ça qui fait notre force.

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PS Moussa Diarra

Sans être forcément titulaire, comment vivez-vous cette saison qui rentre dans un certain apprentissage ?

Le terme apprentissage est le bon. Je suis content de faire partie de cette belle aventure, d'être dans le groupe et du rôle que j'ai à y jouer. Chaque minute est importante pour moi. Je suis satisfait aussi de pouvoir évoluer au milieu de terrain, ça me permet de progresser sur différentes choses comme la vitesse d'exécution et la vision du jeu. Je n'ai pas été surpris quand le coach m'a positionné au milieu parce que j'ai des qualités pour y faire de belles choses et aider l'équipe. Au poste de latéral gauche, je monte énormément. En central, je cherche des passes compliquées. Là, je suis juste un cran plus haut.

Vous étiez le capitaine de la génération 2000/2001 plus jeune. Gardez-vous un rôle de grand frère auprès des Manu Koné ou Amine Adli qui sont montés avec vous ?

J'ai toujours été un capitaine dans l'âme. Ces joueurs, avant d'être mes coéquipiers, ce sont des amis. Je les conseille dans tout, dans la vie, et prends aussi des conseils de leur part. On est vraiment soudés, on parle d'un tas de choses. J'ai été formé avec eux, je connais leurs qualités et je peux vous assurer qu'ils peuvent faire beaucoup mieux, même si c'est déjà très bien. Notre trajectoire doit motiver les plus jeunes.

Que pouvez-vous nous dire sur Manu Koné qui jouera à Mönchengladbach en Bundesliga la saison prochaine ?

Vous le connaissez maintenant. C'est un joueur qui a énormément de qualités. Il est humble, travailleur, il peut jouer dans plusieurs positions au milieu de terrain et c'est un plaisir de l'avoir avec nous pour atteindre nos objectifs jusqu'à la fin de la saison. On espère qu'il continuera comme ça.

Propos recueillis par Benjamin Quarez

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