Antonio Conte a défendu sa décision de sortir Lautaro Martinez, Arturo Vidal et Achraf Hakimi en fin de match contre la Roma (2-2) dimanche.
L'Inter menait 2-1 avant que l'attaquant vedette Martinez ne soit retiré à la 77e minute du match et remplacé par Ivan Perisic. Cinq minutes plus tard, un double remplacement a vu Roberto Gagliardini prendre la place de Vidal et Aleksandar Kolarov entrer à la place d'Hakimi.
La Roma a ensuite égalisé à la 86e minute, sur une tête de Gianluca Mancini qui a permis à l'équipe locale de marquer un point.
A la question de savoir s'il aurait pu éviter les changements de dernière minute, Conte a répondu : "Vidal avait pris un coup et demandé à être remplacé. Lautaro était fatigué après 75 minutes d'efforts.
"Hakimi a aussi beaucoup donné et ces joueurs ont beaucoup joué au football ces sept derniers jours. Nous avons une équipe assez grande pour faire de bons changements, il est donc normal de se tourner vers le banc."
Avant d'ajouter : "[Vidal] a très bien joué. Il a démarré lentement, mais a ensuite augmenté l'intensité de son jeu. C'était une prestation positive, comme pour tous les autres. Il est sorti à cause d'un problème physique."
Malgré le match nul, Conte était satisfait de la performance de son équipe, même s'il pensait qu'ils auraient pu remporter la victoire avant l'égalisation en fin de match.
Ce résultat leur laisse trois points de retard sur le leader, l'AC Milan, avant le match des Nerazzurri contre la Juventus, championne en titre, la semaine prochaine.
"Je pense que nous avons bien joué, en première mi-temps aussi. N'oublions pas que la Roma se bat pour la même chose que nous et qu'elle n'a que trois points de retard sur nous", a-t-il déclaré.
"Aller chez le troisième du championnat et jouer comme ça signifie que nous sommes une équipe organisée et forte. Nous avons eu l'occasion de tuer le match mais nous n'avons pas pu le gérer, et nous avons laissé la Roma revenir tard dans la partie - parce que nous étions à court d'énergie. C'est dommage parce qu'avec deux minutes, nous battions une équipe forte.
"Je pense qu'à la fin du match, il y avait un peu d'anxiété pour obtenir un résultat. Sur le plan mental, cela vous amène à vous retenir un peu.
"Depuis le banc, nous avons dit aux joueurs de continuer à presser. Mais psychologiquement, c'est normal que l'équipe perdante avance et que l'équipe qui mène essaie de tenir le résultat. Nous allons certainement continuer à travailler pour nous améliorer à cet égard.
"Nous avons notre propre identité et je suis heureux que les entraîneurs de l'équipe adverse en aient parlé, il y a du travail à faire pour y parvenir. Nous sommes une équipe organisée, même si cela n'est pas souvent reconnu.
"Nous concédons souvent des buts parce que nous faisons pression et que nous laissons de la place à l'opposition pour nous frapper en contre, nous en avons trop concédé de cette façon. La pression est une arme à double tranchant : elle vous permet de gagner le ballon haut, mais vous restez vulnérable si vous faites une erreur. De plus, vous devez avoir la force de jouer de cette façon pendant tout le match.
"Nous avons joué trois matches en sept jours avec plus ou moins le même onze de départ, et il est normal qu'il manque un peu d'énergie à la fin."