Lorenzo Insigne Napoli 2018-19Getty Images

Insigne, message à Naples: "Une offre indispensable peut arriver"

Lorenzo Insigne s'est confié dans une longue interview avec 'Il Corriere dello Sport', à propos de tout: de sa relation avec son ancien partenaire Higuain à un possible adieu à Naples, en passant par le rêve de la Ligue Europa. 

Le meneur de jeu n'exclut en effet pas de quitter sa ville, même s'il précise que pour le moment, l'idée n'est pas d'actualité.

"A ce stade, je n'y pense même pas. Mais je sais très bien que peut-être quelqu'un autour de moi peut m'apprécier. Mais il n'y a pas d'équipes, pas d'intérêt. J'ai le devoir, sans être impudique, de penser que ces années avec Naples, j'ai donné. Je sais aussi que j’ai vingt-huit ans et qu’il peut arriver, dans ma carrière, de me trouver face à une offre, pour ainsi dire: indispensable. Le prix? Je n’ai pas la moindre idée. ça a encore l'air fou et finalement le terrain parle. Et puis ce n'est pas mon affaire: je dois jouer, marquer, m'amuser ".

Insigne confirme qu'il a confié son cas à Mino Raiola, un agent puissant qui contrôle également Mario Balotelli et Paul Pogba, entre autres.

"Je pense qu'avec Jorge Mendes, il est le plus fort en circulation et représente une autorité sur le sujet. Mais il n'y a pas de théorie du complot. Tant que je resterai ici, je donnerai toujours 110% et ici je veux rester ici longtemps".

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Lorenzo Insigne NapoliGetty Images

Le Scudetto de Naples est à nouveau flou cette année, mais il reste encore un grand objectif appelé Europa League.

"Récupération? Je me sens mieux alors c'est Ancelotti qui décidera. Avec Arsenal, c'est un double défi à égalité et pourtant nous avons l'avantage du match retour à San Paolo. La finale de Bakou? C'est ce que nous prévoyons. Nous n'avons pas peur. En effet, c'est notre désir fou."

Insigne explique ensuite pourquoi une fois de plus la Juventus est arrivée devant tous et ne cache pas le regret du Scudetto perdu de la saison dernière.

"Ils ont été très bons, plus que par le passé, alors que les concurrents ont laissé trop de points. Mais j'ajoute aussi une considération: vous souvenez-vous des prévisions de l'été dernier, les prévisions? on nous voyait cinquièmes, sixièmes. Nous sommes deuuxièmes. L'année dernière on y croyait, on pouvait le faire et ça a fait mal. C’est comme si dans ces moments-là le monde s’était effondré sur moi."

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